« Chez Amalo, on traite les candidats comme on aimerait être traités »

Eviter à tout prix au candidat de se sentir comme un numéro de dossier anonyme parmi tant d’autres, c’est le but que s’est fixé Yann Nabusset en fondant le cabinet de recrutement Amalo. Camille Bureau, directrice régionale et responsable du bureau de Rouen, a fait partie des premiers à rejoindre l’aventure, il y a trois ans.

Pendant la crise sanitaire, Camille décide de prendre un virage dans son parcours professionnel. « J’ai une petite quinzaine d’années d’expérience dans le recrutement. J’ai plutôt un profil grand groupe et comme pas mal de monde, j’avais envie de me concentrer sur des choses importantes pour moi », illustre-t-elle. Amalo possède deux principaux bureaux opérationnels à Toulouse et Rouen. « Nous avons une double spécialisation métier pour des contrats uniquement en CDI, explique-t-elle. D’un côté, toute la partie logistique, supply chain et tous les métiers liés à l’industrie. De l’autre, sur des postes de cadres et cadres dirigeants. »

Cabinet indépendant, Amalo se distingue, en premier lieu, par sa spécialisation en supply chain, logistique et industrie ainsi que par son équipe à taille humaine, souligne Camille : « Nous sommes une petite quinzaine de personnes dont dix consultants polyvalents capables de recruter sur tout le territoire, qui ont de vraies compétences sociales et sont capables de gérer des postes de tout niveau, dirigeants comme techniciens ». Camille et ses collègues interviennent sur une grande variété de secteurs d’activités, de l’industrie chimique fine, en passant par l’agroalimentaire, la prestation logistique ou l’export. « On a un portefeuille varié en termes de clients comme de tailles de structure, car on travaille aussi bien avec des start-ups que des TPE ou de grands groupes industriels », précise-t-elle.

« On essaie vraiment d’être transparents et sincères »

Prendre soin de ses candidats et leur fournir un suivi personnalisé, cela veut aussi dire les accompagner dans un environnement chaleureux. « Notre leitmotiv c’est d’être « sérieux et sympa » ! Cela induit toute une notion de communication, de transparence et de conseils. On veut que, quand nos interlocuteurs sortent d’un échange, même si on n’a pas forcément trouvé un emploi à la personne, ou à l’inverse, pas trouvé un candidat aux recruteurs, qu’on se dise que malgré tout, tout le monde est content, qu’on est sorti grandi. On essaie vraiment d’être transparents et sincères », décrit Camille. Une culture du suivi inscrite dans les valeurs du cabinet. « Ok, on a passé un entretien mais ça ne s’arrête pas là, même si on n’avance pas forcément sur un poste. L’idée c’est d’avoir un vrai feedback, un vrai accompagnement et d’être toujours disponible pour les personnes avec qui on échange. C’est hyper important de se recentrer sur l’humain ! » , insiste-t-elle.

La petite équipe resserrée autour d’un but commun : casser les clichés associés aux cabinets de recrutement. « On peut avoir une image très austère des cabinets et il y a un positionnement parfois, de la part de certains, qui donnent l’impression d’être très rigides et inaccessibles. Ce n’est pas ce qu’on souhaite ! » précise Camille, pour qui la situation relève du gagnant-gagnant : « On a besoin des uns les autres. Si les candidats n’ont pas confiance en nous, on ne peut pas avancer. Il faut toujours les traiter comme on aimerait être traité derrière ! »

« Etre proactif vis-à-vis des candidats »

Comme Camille, les recruteurs du cabinet sont spécialisés sur certains postes et secteurs, afin de satisfaire au mieux les besoins des candidats et entreprises. « J’ai un parcours qui est historiquement orienté ADV (administration des ventes), import-export, logistique. C’était un choix de m’orienter vers les métiers d’ingénieurs que j’ai côtoyé via mes expériences sur des sites de production », retrace-t-elle. Chez Amalo, tous les recruteurs suivent les candidats en fonction de leur appétence personnelle pour certains métiers. « Quand une personne nous rejoint, on fait en sorte qu’elle reste polyvalente, qu’elle ait des connaissances sur l’ensemble des métiers avant de prendre des leads sur des postes ou des secteurs qui l’intéressent. C’est à elle de travailler son réseau », continue la directrice régionale, qui cite l’exemple d’un collaborateur spécialisé en supply chain dans le secteur du luxe, en région parisienne : « Maintenant, il connaît les attentes et les besoins, et ça lui permet d’être plus proactif vis-à-vis des candidats ».

« Un environnement dynamique, responsabilisant et stimulant »

En plus des retours positifs des clients et candidats, particulièrement gratifiants, Camille apprécie la diversité de ses interlocuteurs. « On n’est pas dans la redondance car même si on repart à chaque fois à zéro, on recrute etc., on apprend sur le secteur, les dirigeants... C’est très varié ! » illustre-t-elle. Un métier passionnant et qui lui plaît, favorisé par un esprit « hyper flexible » : « Chez Amalo, on travaille à la confiance. L’idée c’est de toujours proposer un environnement dynamique, responsabilisant et stimulant pour nos collaborateurs, qui peuvent être en constante évolution en fonction des leurs appétences », affirme Camille.

Des valeurs en accord avec l’évolution du monde du travail et les demandes actuelles des candidats : « Si vous faites un duplicata sur tout le monde et que vous ne vous accordez pas aux envies des autres, vous ne fidélisez pas. La preuve, on vient tous d’anciens cabinets. C’est que le modèle type a fonctionné un temps et ne nous a plus convenu ! C’est important de laisser la chance à chacun de s’épanouir de la façon dont il a envie, parce que c’est une nouvelle façon d’inventer le travail », conclut Camille.