Alternance : avec Otis, apprenez le métier de technicien ascensoriste !

En choisissant une reconversion de technicien ascensoriste, Baptiste ne s’est pas trop éloigné de sa formation initiale. « Avant j’étais artisan électricien du bâtiment. Je souhaitais évoluer vers un autre poste présentant plus de stabilité professionnelle et financière », explique-t-il. Chez Otis, leader mondial en matière de fabrication, d’installation et de maintenance d’ascenseurs et d’escaliers mécaniques, les alternants sont issus de parcours variés.

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« Nous n’avons pas de profil type, précise Laurent Mey, directeur du recrutement pour la France et le Benelux chez Otis. La diversité d’expériences et d’études est une richesse. » Si de nombreux candidats viennent de formations Bac Pro Électrotechnique, l’entreprise accompagne des personnes en reconversion avec enthousiasme. « Nos formations internes leur permettent d’acquérir les bases du métier d’ascensoriste. Donc la diversité des candidatures est appréciée. Ce qui compte avant tout, c’est la motivation ! », insiste Laurent Mey.

En moyenne 150 techniciens ascensoristes formés tous les ans

Chaque année, Otis recrute en moyenne 250 alternants en France, dont 150 techniciens ascensoristes. « Notre objectif est de convertir l’ensemble de nos contrats d’alternance en CDI, continue Laurent Mey. C’est un métier stable, qui offre de nombreuses opportunités d’évolution professionnelle. »

Et c’est l’histoire de Baptiste. Technicien chez Otis depuis cinq ans, il assure la maintenance des ascenseurs, principalement dans le milieu hospitalier, pour le centre technique d’Antibes (Alpes-Maritimes). Avant son embauche, il a été formé pendant un an en alternance à l’IRUP de Saint-Etienne. Ce centre de formation, partenaire d’Otis depuis près de 20 ans, forme les étudiants à leur futur métier de technicien ascensoriste. Otis est également partenaire des CFA de Tours et de Gennevilliers.

Un centre de formation très équipé

Pendant un an, Baptiste a alterné deux à trois semaines de cours avec son temps en entreprise, afin d’obtenir un Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie (CQPM), reconnu par l’Etat. Il garde de « très bons souvenirs » de cette expérience. « L’objectif est d’apprendre le métier de technicien de maintenance, de réparation, de modernisation et de montage. Ce sont des métiers très différents », explique Baptiste. A l’IRUP, Baptiste apprend la théorie auprès de formateurs, issus du même métier. « On faisait aussi de la pratique car le centre de formation est très bien équipé. Il y a beaucoup de matériel sur place comme des armoires de commandes électriques, les mêmes que celle que l’on trouve sur le terrain », continue Baptiste.

Concrètement, qu’est-ce que l’on enseigne en formation ascensoriste ? « Nous apprenons, par exemple, la lecture du schéma électrique, le câblage d’une armoire de commande, le réglage de plusieurs organes tels que les freins ou les portes d’ascenseur, ainsi que le langage séquentiel. Pour pouvoir diagnostiquer les pannes plus efficacement, il y a des cours plus généraux, comme l’anglais notamment », liste Baptiste.

La sécurité avant tout 

En entreprise, Baptiste est toujours accompagné sur le terrain par son tuteur, un technicien réparateur confirmé. La spécialité du tuteur dépend de la formation choisie, qui peut être le montage comme la maintenance.

On ne confie évidemment pas de tâches complexes à l’apprenti technicien dès le départ, tout est une question de progression ! « Au début de l’année de formation, nous sommes en observation sur le terrain. Puis au fil du temps, notre tuteur nous confie des tâches plus techniques à réaliser, mais toujours sous sa supervision », précise Baptiste.

Et cette progression est indispensable à la sécurité de tous. Des procédures sont ainsi à suivre avant toutes manipulations, indique Laurent Mey : « La sécurité est le premier absolu chez Otis, et cela commence dès les premiers jours, même avec nos alternants. Un alternant ne travaille jamais seul et il est formé à tous les risques dès ses débuts. Nous travaillons avec des centres de formations qui partagent nos exigences élevées en termes de sécurité. »

Une alternance rémunérée au Smic et un CDI à la clef

Pendant son alternance, et comme tous les autres apprentis chez Otis, Baptiste est payé au Smic avec, en complément, un 13^e mois et des indemnités de déplacements et de repas au prorata du temps passé en entreprise. Les alternants ont également droit à une participation aux résultats de l’entreprise ainsi qu’à une prise en charge de leurs trajets vers le centre de formation.

A la fin de son contrat d’alternance, Baptiste rejoint l’agence de Cannes en tant que technicien en CDI. « Je suis arrivé dans une équipe jeune et bienveillante qui m’a très bien accueilli », se souvient Baptiste, qui applaudit la solidarité dans les équipes. « On ne laisse jamais un collègue tout seul sur une panne. Maintenant que je suis autonome, j’essaie de me libérer un peu de temps avec les nouveaux arrivants pour pouvoir les épauler à mon tour sur les dépannages ! »

« C’est un métier qui se pratique en toute autonomie »

Comment se déroule la journée type de Baptiste ? La journée de travail correspond à une tournée de maintenance qui est ponctuée par des demandes de dépannages. « On se libère pour intervenir sur des pannes au fur et à mesure de la journée. On doit adapter son emploi du temps aux urgences. C’est un métier qui se pratique en toute autonomie ! » s’enthousiasme-t-il.

Concernant les horaires de travail ? Les techniciens travaillent de jour, généralement de 9h à 13h et de 14h à 17h. « Nous avons des horaires classiques. Dans mon équipe, un technicien est d’astreinte environ une semaine sur cinq. Mais cela peut varier selon la taille de l’équipe. Pendant une astreinte, il peut être appelé à n’importe quelle heure pour débloquer une personne coincée dans un ascenseur par exemple. » Dans les grandes villes, comme à Paris par exemple, compte tenu du nombre de demandes, certains techniciens travaillent la nuit et le week-end, ce qui n’est pas le cas de Baptiste. Ce n’est pas le cas non plus des alternants, qui ne sont pas concernés par les astreintes.

Au-delà de l’autonomie, le savoir-faire technique de son métier captive Baptiste. « On apprend de nouvelles choses chaque jour. C’est un métier passionnant », continue le technicien, qui compare les ascenseurs… à des voitures ! « Chaque marque de voiture a plusieurs modèles, l’ascenseur c’est à peu près pareil. C’est enrichissant d’apprendre de nouvelles choses au fil des jours et des interventions. »

« Nous sommes en contact régulier avec nos clients »

Le volet relationnel est aussi un aspect important du métier de Baptiste : « Nous sommes en contact régulier avec nos clients et nous côtoyons des personnalités variées. Je peux intervenir sur un des ascenseurs d’un palace au cap d’Antibes et une heure après, dépanner celui d’une cité HLM. Je trouve cela très enrichissant humainement parlant », conclut Baptiste.

Crédit photos : HelloWork/Otis

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