« Le Groupe Volvo et moi, un échange de connaissances »

« Conduire de gros projets peut s’avérer intimidant lorsqu’on est alternant. Mais c’était tellement intéressant ! », se souvient Caroline Sar, installée dans un café de Singapour. La jeune femme réside dans cette cité-État depuis octobre dernier, date à laquelle elle a commencé un VIE (Volontariat International en Entreprise) chez le Groupe Volvo, après une année d’alternance au sein de la même organisation. Cette data engineer revient sur son parcours et ce qui l’a poussé à franchir les portes de cette entreprise internationale.

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D’un bout à l’autre du globe

Son histoire avec le Groupe Volvo commence à plus de 10 000 kilomètres des hauts buildings qui parsèment l’architecture singapourienne. Et plus précisément à Vénissieux, une ville juxtaposée à Lyon. « C’est là que j’ai effectué mon contrat de professionnalisation en tant qu’ingénieure automatisation et data analyst. Après quatre ans en école d’ingénieur, j’ai réalisé ma dernière année d’études en alternance : d’abord sur un rythme de deux jours par semaine en entreprise puis, lors du dernier semestre, à temps plein », explique Caroline Sar, 23 ans. Dès son arrivée au Groupe Volvo, elle a eu la charge de missions comme l’accès aux data, la digitalisation des processus, des rapports et du réseau pour toute l’activité lyonnaise de l’entreprise. Surtout, elle a mené deux gros projets pour lesquels elle collabore avec les différents services français et ceux répartis à travers le monde.

« Le premier projet était orienté machine learning : je l’ai développé de façon cross-fonctionnelle, en contact avec les bureaux du Groupe Volvo en Belgique et en Suède : ça a été l’occasion de découvrir de nouvelles notions et d’avoir une autre approche, puisque toute la communication se faisait en anglais. » Quant au second projet, il lui a permis de penser, développer et délivrer une formation sur un logiciel d’automatisation (Power Automate, distribué par Microsoft). « L’objectif était de permettre aux personnes d’automatiser leurs tâches sans avoir de compétences approfondies en code. J’ai d’abord dispensé la formation en présentiel, sur le site de Vénissieux. Puis je me suis retrouvée à faire des visioconférences avec les équipes installées en Suède, à Dubaï ou en Asie afin de leur expliquer tout le processus que j’avais mis en place ! »

Une expérience enrichissante, où l’alternante a exercé des responsabilités et bénéficié de la liberté de « faire comme [elle] voulai[t] ». Tout ça en profitant du support de son manager et tuteur mais également de celui des différentes équipes avec lesquelles elle a collaboré.

300 postes d’alternants par an

Rien ne prédestinait pourtant la jeune ingénieure à réaliser son alternance au sein du Groupe Volvo. « En tant que personne spécialisée sur la data ou l’IT, on n’a pas forcément tendance à aller vers une grosse entreprise industrielle, reconnaît-elle. Or, ces groupes ont besoin de nos compétences ! »

Et ce n’est pas Sandrine Blanc, responsable alternance au Groupe Volvo, qui dira le contraire : « Nous avons de plus en plus de véhicules connectés et donc de données à analyser. Les métiers de la data sont très recherchés chez nous, y compris en alternance. » Ils ne sont pas les seuls puisque le Groupe Volvo recrute des alternants sur pratiquement tous les métiers : le secteur de l’ingénierie et celui de la production sont les plus représentés, suivis de toutes les fonctions support : communication, marketing, ressources humaines, achats, finance, ainsi que des métiers du commerce et de l’IT.

« Au total, le groupe Volvo en France accueille 300 nouveaux alternants par an dont 200 dépendant de Renault Trucks SAS, détaille Sandrine Blanc. L’alternance peut durer un, deux voire trois ans selon les formations. Si la majorité de nos alternants ont un Bac +4 ou Bac +5, un tiers d’entre eux est en Bac +2 ou Bac+3. Nous recrutons également des alternants en Bac Pro et CAP, même si cela représente une petite partie des effectifs. »

Profiter de la présence internationale du groupe 

La variété des métiers exercés au sein du Groupe Volvo constitue une richesse dans l’apprentissage de tout alternant. Ainsi, Caroline Sar met en avant des échanges d’une « grande diversité entre les différents services » et ajoute : « C’est très enrichissant puisque ça m’a permis de développer ma capacité à m’adapter que ce soit dans la communication ou l’aspect business et technique. C’est ce que je recherchais avec cette alternance : savoir comment une entreprise internationale comme le Groupe Volvo fonctionnait. »

Qui dit entreprise internationale dit … présence à travers le monde ! Et donc la possibilité d’en profiter pour vivre une expérience à l’étranger. Un projet qui peut se concrétiser à travers le VIE : Volontariat International en Entreprise. Il s’agit, pour un Français de moins de 29 ans, de partir travailler à l’étranger : « C’est un programme qui nous tient à cœur, explique Sandrine Blanc. Nous avons toujours été impliqué depuis l’ouverture du programme en 2002. Aujourd’hui, le Groupe Volvo propose une cinquantaine de VIE par an, principalement pour les métiers d’achats, de logistique qualité, de data analyst, du commerce ou du business développement. Nous avons de nombreuses places en Suède mais aussi au Canada, en Australie, aux États-Unis, à Singapour, … » 

« Le Groupe et moi, on s’apporte mutuellement des connaissances »

Le VIE est un projet que Caroline Sar avait en tête depuis longtemps : « Je voulais vivre une expérience hors de l’Europe. À la fin de mon alternance, j’ai demandé quelles étaient les offres de VIE et j’ai postulé pour Singapour. » Sa candidature acceptée, la jeune femme débarque fin octobre en Asie pour une durée de 18 mois. Le Groupe Volvo s’est occupé de toutes les démarches administratives, lui a trouvé un logement et prend en charge le loyer. « Tout a été fluide et rapide, apprécie l’ingénieure, qui occupe un poste dans la même lignée que celui de son alternance. Ici, la portée est différente car je suis au service de toute la région Asie. J’apporte mon expérience sur la façon d’améliorer les process, les outils et solutions à utiliser au sujet des data, … »

Depuis son arrivée chez le Groupe Volvo, plusieurs élèves de son école ont contacté la jeune ingénieure pour en savoir plus. À celles et ceux qui marcheront peut-être dans ses pas, elle relate : « C’est une expérience extrêmement enrichissante en tant que junior. L’environnement et l’ambiance de travail jouent un grand rôle dans le fait que je me sente bien. Et j’ai aussi le sentiment que, le groupe et moi, on s’apporte mutuellement des connaissances. Je me sens écoutée et les gens plus expérimentés me demandent mon avis : je pense que ce n’est pas partout pareil ! »

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Crédit photo : Groupe Volvo