Peut-on agir pour l’environnement quand on est développeur ou product owner ?
Illustration chez Volvo, un groupe qui vise la neutralité carbone à l’horizon 2050.

Electrification de ses véhicules, recyclage des batteries, optimisation du packaging des pièces de rechange… Conscient de l’impact environnemental de ses activités, le groupe Volvo est sur tous les fronts pour atteindre son objectif : la neutralité carbone à l’horizon 2050. L’ensemble des collaborateurs se mobilisent en interne pour opérer cette transformation profonde. Et les équipes IT ne font pas exception !
La consommation énergétique du numérique représente aujourd’hui 3,7% du total des émissions mondiales de CO²*. Un chiffre en hausse de 9% par an ! Il est donc urgent pour le groupe d’agir également sur ce plan pour réduire son empreinte écologique. Mais comment le digital peut-il avoir moins d’impact sur la planète ?
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Eviter le gaspillage de ressources et viser la durée
« La première étape est de simplifier nos solutions informatiques », affirme Rithy Biv, responsable du portefeuille d’application de vente chez Volvo Group. Sites internet, applications et produits digitaux, outils de production, de configuration des camions, CRM… Le champ d’intervention des équipes digitales s’étend à tous les services du groupe.
« Notre but est de déployer de nouveaux services digitaux plus faciles d’usage, plus rapides et donc moins énergivores. On évite de développer comme on le faisait encore il y a peu, c’est-à-dire en mobilisant d’immenses ressources pour mettre en place nos systèmes informatiques. Il faut être plus frugal pour utiliser uniquement le serveur dont on a besoin, et réfléchir à la maintenabilité des codes qu’on produit. »
Savoir rester humble
Une dizaine de personnes portent le sujet de l’écoconception digitale chez Volvo Group. Membre actif de ce groupe de travail depuis sa création il y a un an, Rithy tient à rester humble : « Il faut être réaliste. C’est totalement un sujet de niche et à l’heure actuelle, on ne sait pas mesurer notre impact écologique de bout en bout. Comme toutes les entreprises, on utilise par exemple des frameworks dont on ignore le coût environnemental. L’enjeu est de vraiment connaître notre écosystème. Quand on a la main sur le développement informatique, c’est beaucoup plus simple que si on externalise ! »
Des expérimentations qui portent leurs fruits
Rithy prend l’exemple d’un projet pilote initié très récemment. « On met à contribution de nouveaux talents, des écoles et des universités du monde entier pour développer de nouveaux services informatiques autour de la vente de camions. » L’objectif ? Réduire l’empreinte carbone d’une application intranet web que les vendeurs du groupe utilisent au quotidien pour enregistrer leurs transactions.
Première découverte : « Cette solution était assez gourmande en images ! Les photos affichées en arrière-plan étaient de trop bonne qualité. Si une image pèse très lourd, quand vous n’avez qu’un PC c’est ok, mais s’il y a 500 ou 1 000 utilisateurs, vous multipliez considérablement l’impact environnemental. Nous avons donc commencé par compresser tout ce qui pouvait l’être. » Les effets ont été immédiats. « On utilise beaucoup moins nos serveurs et le lancement de l’application est plus rapide. »
Une fois que l’équipe a réduit la taille des médias hébergés sur le site, elle s’est intéressée aux profils des utilisateurs. « Sans surprise, on a pu observer un pic d’utilisation en journée. On s’est alors demandé si on avait vraiment besoin de services informatiques la nuit. Les utilisateurs sont-ils tous sur le même fuseau horaire ? Quels sont leurs véritables besoins ? »
Après avoir mené l’enquête, les experts ont étudié la possibilité de gérer l’infrastructure de façon plus modulaire, avec un service dégradé en période creuse. « On a aussi envisagé de déporter les scripts vers des serveurs plus eco-friendly. »
Tous les professionnels IT du groupe participent activement à cette réflexion. « Ce n’est pas la direction suédoise du groupe qui nous dit ‘faites ci ou ça’. Le pilote sur lequel on travaille n’a d’ailleurs pas été vraiment choisi. Il s’est en quelque sorte choisi lui-même car l’équipe en charge du produit s’est portée volontaire ! »
« Le challenge est beaucoup plus grand chez Volvo Group »
Les expertises sont diverses et variées en interne : « Certains ont une vue métier mais sont plus proches du business, comme les digital product owners et business analysts. Nous avons aussi des développeurs back end et front end, des architectes informatiques, des experts de la donnée et de l’infrastructure… »
Autant de professionnels qui évoluent au quotidien dans un environnement international. « J’ai des collègues dans le monde entier, souligne Rithy. Les questions environnementales ne sont pas toujours une priorité dans leurs pays respectifs, mais cela ne les empêche pas d’être réceptifs et curieux vis-à-vis de l’écoconception », se réjouit-il.
Quid des langages de programmation utilisés en interne ? « On a principalement du Java, Angular, .NET, des frameworks comme Drupal, SAP. Et pour les nostalgiques, il y a aussi du Cobol et du Mainframe ! C’est ça qui est intéressant chez le groupe Volvo. On part de monolithes qu’il faut transformer, le challenge est beaucoup plus grand que dans d’autres entreprises aux activités plus ‘green’ ou dans des start-ups. Chez nous, vous ferez marcher vos neurones ! »
Rendre les véhicules électriques plus accessibles à l’avenir
Sa vision pour l’avenir ? « Pour moi, le transport de demain sera davantage au service de l’humain, tout en préservant sa santé », augure Rithy. Si l’électrique est aujourd’hui considéré comme la technologie la plus mature pour remplacer les moteurs thermiques, des efforts restent à faire pour baisser les tarifs des véhicules. « A nous d’être plus efficaces dans la conception des véhicules pour les rendre accessibles à tous. »
L’engagement de Rithy a d’ailleurs dépassé la sphère professionnelle : « Sur ma chaîne Twitch, j’ai parlé récemment avec mes abonnés d’un manga que j’ai dessiné. Le héros prend petit à petit conscience de son impact environnemental. Mon but est d’expliquer la courbe du changement, etc. sans paraître hautain. C’est important d’englober tout le monde ! »
Envie d’être acteur de la transition énergétique ?
* D’après les estimations du think thank The Shift Project
Crédit photo : Volvo Group


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