ABC Puériculture : « Avec les enfants il n’y a jamais de mode d’emploi ou de routine ! »

Auxiliaire de puériculture depuis une vingtaine d’année, Nathalie Edouard a enfin trouvé une structure qui lui correspond. Passionnée de petite enfance, elle a rejoint la crèche L’Ours en terrasse il y a deux ans et demi, dans le XXe arrondissement de Paris. Avant tout, ABC Puériculture, c’est quoi ?

• Auxiliaire Petite Enfance H/F

  Paris 12e - 75

  CDD

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  il y a 6 heures
• Assistant Comptable Alternance H/F

  Paris 17e - 75

  Alternance

  486,49 - 1 801,80 € / mois

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  il y a 1 jour
• Educateur de Jeunes Enfants H/F

  Paris 15e - 75

  CDI

  2 600 - 3 400 € / mois

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  il y a 5 jours
• Auxiliaire Petite Enfance H/F

  Paris 12e - 75

  CDD

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  il y a 9 jours
• Auxiliaire de Puériculture H/F

  Paris 12e - 75

  CDI

  2 200 - 2 900 € / mois

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  il y a 13 jours

Association de crèches créée il y a 35 ans à Paris intramuros, elle réunit 29 structures de 7 à 99 berceaux, pour un total de 1 016 berceaux ainsi que deux relais petite enfance (RPE), un Reaap (réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents) et un institut de formation d’auxiliaires de puériculture. A but non-lucratif, elle est subventionnée, en plus de la Caf (Caisse d’allocations familiales) et des parents, par la Ville de Paris.

Une manière de fonctionner qui joue sur l’identité du réseau souligne Edwige Jabelin, directrice des opérations de l’association : « Nous ne faisons pas de profits. Cela veut dire que l’on consacre tout ce que l’on a aux enfants. » Et chaque crèche est unique ! « La direction est assez libre de son projet pédagogique, ajoute-t-elle. La vision n’est jamais complètement différente, mais chaque crèche est inscrite dans son quartier. »

Une vingtaine de postes à pourvoir

L’association recrute actuellement une vingtaine d’auxiliaires de puériculture, dans les différents arrondissements parisiens. Des contrats, en grande majorité, en CDI. « On ne fait pas appel à l’intérim, précise Edwige. On veut des personnes qui s’investissent sur le long terme, pour qu’il y ait un vrai travail de fait avec les enfants. »

Dans les crèches de l’association, la plupart des auxiliaires sont des femmes, mais les recrutements sont ouverts aux hommes ! « Ils sont les bienvenus, évidemment ! mentionne Edwige. Ce que je cherche avant tout chez les candidats, ce sont des personnes qui connaissent bien le développement de l’enfant et qui assurent sa sécurité affective. Il faut qu’elles portent des valeurs d’accompagnement et de bientraitance auprès des enfants. »

« Il y a tellement de belles choses à faire en crèche »

Si vous possédez ces qualités, c’est quasiment gagné selon la directrice des opérations, qui accepte les profils débutants. « Les activités peuvent s’apprendre. On peut aider les nouveaux professionnels, les accompagner, les former. Il est possible d’être débutant et avoir plein de bonnes idées ! » rassure Edwige.

Autre exigence, non négociable cette fois, pour la directrice : travailler en crèche doit être une vraie volonté pour le candidat. « Beaucoup d’auxiliaires de puériculture ne trouvent pas de poste en maternité et se résignent à aller en crèche. Il ne faut pas que ce soit une résignation, il y a tellement de belles choses à faire en crèche ! »

De la restauration à la puériculture

Nathalie, elle, n’était pas débutante en arrivant chez ABC Puériculture, loin de là ! Elle a commencé son parcours professionnel dans la restauration, mais la naissance de sa fille lui a ouvert une nouvelle voie. « Je savais ce que c’était d’avoir des parents qui travaillaient dans la restauration. On n’a ni week-ends, ni soirées. Je m’étais promis de ne jamais vivre ça ! » raconte-t-elle.

Plus jeune, Nathalie se fait de l’argent de poche via des petits jobs de baby-sitting ou en tant que fille au pair. « A la sortie de l’adolescence, je me sentais déjà prête pour un métier d’encadrement des enfants. Mais c’est à la suite d’un licenciement dans le secteur de la restauration que j’ai commencé à garder des enfants, pour que ma fille puisse côtoyer d’autres petits », continue Nathalie.

Quand son enfant rentre à l’école, elle est toujours intéressée par ce métier. « J’ai compris que ce qui me manquait, c’était le relationnel avec une équipe professionnelle qui puisse compléter mes connaissances », analyse-t-elle. Une assistante sociale « booste » Nathalie qui n’osait pas se lancer dans des études, car elle n’était « vraiment pas bonne à l’école ».

Accompagner les enfants dans leur développement quotidien

Nathalie intègre alors une formation d’un an pour devenir auxiliaire de puériculture. Celle-ci allie théorie et stages sur le terrain. Son diplôme en poche, en 1999, Nathalie s’inscrit dans une boîte d’intérim pour quelques mois puis travaille dans le milieu hospitalier et dans le service public, pendant 20 ans.

Chez ABC Puériculture, elle trouve ce qu’elle cherchait depuis longtemps : une relation privilégiée avec les enfants, dans un environnement de travail épanouissant. « Mon travail n’est pas juste de garder les enfants mais bien de les accompagner dans leur bien-être et leur développement au quotidien », illustre Nathalie.

« Les enfants nous font confiance et inversement »

Car c’est ce pourquoi l’auxiliaire de puériculture a choisi de se diriger vers la petite enfance : « J’adore les premières années d’un enfant. L’éveil d’un bébé et toutes ses découvertes depuis sa naissance, c’est ça mon domaine ! » sourit Nathalie.

Dans la crèche L’Ours en terrasse, composée de 66 berceaux, Nathalie s’occupe des plus « grands », autrement dit, des enfants d’environ 2 ans et demi. « Dans mon métier, tout me plaît ! s’enthousiasme-t-elle. Les enfants sont très demandeurs et on peut leur proposer une multitude d’activités. Le but, pour qu’ils évoluent au mieux, c’est de les laisser faire les choses. Ils nous font confiance et inversement. Quand je vois dans leurs yeux qu’ils sont fiers d’avoir réussi quelque chose, j’en ai des frissons ! »

« On n’est pas des robots »

Accueil des parents, activités, repas, sieste, goûter : dans la semaine d’une auxiliaire de puériculture, les journées ne se ressemblent jamais, malgré un emploi du temps bien cadré, insiste Nathalie. « Dans un travail de bureau, vous allez retrouver des dossiers. Ils seront différents, mais ce seront toujours des dossiers. Avec les enfants il n’y a jamais de mode d’emploi ou de routine ! »

Il en est de même pour son métier : « Puisqu’on travaille dans l’humain, il n’y a pas d’automatisme, on n’est pas des robots ! assure Nathalie, pour qui un tel poste peut laisser entrevoir de nombreuses évolutions. Je peux devenir éducatrice de jeunes enfants par exemple. Mon métier peut évoluer si je souhaite prendre des responsabilités dans la crèche. En tant qu’éducatrice on peut aussi travailler dans des structures d’accueil avec des enfants qui n’ont pas de parents, par exemple. »

« Quand on a le sourire, c’est tout bénef pour les enfants »

ABC Puériculture accompagne notamment l’évolution de ses collaborateurs via la formation. « Nous avons des formations qui permettent de nous améliorer, qui nous nourrissent, indique Nathalie. On est bien traités et les personnes qui nous encadrent sont aussi là pour notre bien-être au travail. Quand on est bien traité au travail, on est content d’y venir. Et quand on a le sourire, c’est tout bénef pour les enfants ! »

L’association fait partie de la convention collective nationale 51 (des établissements privés d’hospitalisation, de soins, de cure et de garde à but non lucratif) et possède un CSE très actif. « Nous avons également cinq journées pédagogiques par an, précise Edwige. C’est un luxe ! »

Des campagnes de mobilité interne

Aide au transport, carte pour s’acheter des vêtements de travail deux fois par an, tickets restaurant, mais également campagne de mobilité interne, il y a de nombreux avantage à rejoindre l’association. « Chaque année on interroge nos professionnelles sur leurs souhaits et leurs envies de changer de crèche. Tout dépend évidemment de la place dans chaque structure », détaille la directrice. Et de conclure : « Les ratios d’encadrement sont bons chez ABC Puériculture. C’est important de pouvoir travailler le plus confortablement possible avec les enfants ! »

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Crédit photos : HelloWork/ABC Puériculture