25 % des actifs franciliens seront nomades d'ici 2030

S'installer en province et travailler à Paris, travailler en banlieue et habiter à Paris, avoir deux boulots, travailler en freelance, devenir entrepreneur, notre manière de travailler change. Distances domicile-travail, mobilité, nouveaux usages numériques, projets du Grand Paris qui va décloisonner la banlieue de la capitale : autant d'évènements et de nouveaux usages qui changent nos vies et notre façon de travailler. Ainsi selon une étude de l'ORIE (Observatoire régional de l'immobilier d'entreprises en Ile-de-France), entre 20 et 25 % des actifs franciliens seront nomades d'ici 2030.

L'explosion du coworking à Paris

Un travailleur mobile est un actif, entrepreneur ou salarié qui ne travaillent pas au sein des locaux de son entreprise. Le télétravail, l'e-travail ou le travail nomade désignent une forme nouvelle d'organisation du travail apparu avec le développement des technologies de l'information et de la communication et des nouveaux outils : tablettes, smartphone etc... Bien souvent ces actifs travaillent dans des espaces de coworking qu'on ne compte même plus à Paris : d'une dizaine d'espaces en 2010, l'Ile-de-France concentre, désormais plus de 300 espaces ! La région parisienne concentre à elle seule 70 % de l'offre globale en France.

Comment travailleront les Parisiens en 2025 ?

Moins cher qu'un loyer

Des environnements de travail flexibles qui séduisent salariés et entreprises. Les entreprises car la location d'un tel lieu coûte souvent moins cher qu'un bureau : comptez environ 800 euros le m2 contre environ 400 euros pour la location d'espaces flexibles dans le centre de Paris et moins de 300 euros dans le nord-est parisien. Des lieux séduisants flexibles, ergonomiques plus beaux et plus gais que la plupart des bureaux d'entreprises. Le parc immobilier d'offres de coworking devrait encore s'accroître de 10 à 20 % d'ici cinq ans estime le groupe de travail de l'ORIE.

Coworking : quels sont les prix à Paris ?

Une demande qui grandit

 Près de 200 000 emplois sont créés dans le secteur tertiaire et la bonne tenue des investissements des entreprises est un vrai catalyseur pour la demande de bureaux.  La demande restera donc forte surtout dans ces nouveaux tiers-lieux hybrides mi-bureaux, mi-café, mi-laboratoire créatifs, très inspirants et pas seulement pour les entrepreneurs. En effet, seulement 7 % des digital natives (18-30 ans) envisagent de travailler dans un bureau dit « classique ».

Photo(istock/lechatnoir)