13 métiers insolites qui ont disparu de Paris
Si Paris regorge aujourd’hui de commerciaux, de développeurs et de publicitaires... cela n’a pas toujours été le cas. Au 19ème siècle, les rues de la capitale étaient peuplés d'hommes et de femmes aux métiers complètement insolites. Découvrez-en quelques uns ici.

Acheteur de bouteilles cassées
A la fin du XIVe siècle, l’acheteur de bouteilles cassées essayait de rassembler un maximum de bouteilles pour leur redonner une seconde vie à travers toutes sortes de nouveaux objets. Aujourd’hui, les bornes de collecte du verre ont pris le relais.
Allumeur de réverbères
Comme son nom l’indique, l’allumeur de réverbères était un employé de mairie chargé d’allumer au gaz tous les réverbères de la capitale une fois la nuit tombée. Il faisait le chemin inverse vers 6 heures du matin pour les éteindre. Ce métier a totalement disparu après l’invention de l’ampoule électrique en 1889.
Graisseur de roues
Ou plus communément appelé "charron" : il était l'artisan spécialiste de l'entretien des véhicules (les chariots, les engins agricoles, les charrettes...). Dans la rue, le charron était amené à graisser les roues des véhicules arrêtés dont les roues étaient en mauvais état. Cependant, le métier est devenu obsolète dans les années 1950 avec l'expansion de la voiture à moteur.
Marchand de feu (mais aussi de bas et corsets, de cannes, d’abat-jours)
Quand un parisien voulait s'en griller une, des marchands de feu déambulaient dans les rues pour mettre à disposition des fumeurs leur petite flamme. Mais rapidement, vers 1847, les premiers briquets (qui étaient fabriqués à base d'allumettes) ont fait leur apparition et ont provoqué la disparition des marchands de feu. Dans le même esprit, toutes sortes de marchands improbables quadrillaient les quatre coins de la capitale et faisaient office d'ancêtres de nos commerçants de gros aujourd'hui. Mais ils étaient mono-produits et se baladaient généralement avec très peu de stocks (le tout à l'aide d'un gros panier ressemblant à une hotte de père Noël).
Fort des Halles
Les "forts des Halles" étaient les hommes qui chargeaient et déchargeaient les marchandises vendues aux anciennes Halles de Paris. Ce métier a été inventé sous le règne de Louis IX et le terme "forts" était employé car ces hommes étaient souvent très costauds à force de porter des charges conséquentes. L'habit des forts était reconnaissable parmi d'autres : ces derniers portaient en effet un grand chapeau en cuir jaune avec une calotte de plomb à l'intérieur pour supporter le poids des cargaisons. La hiérarchie entre les chefs et les autres était quant à elle établie par des médailles d'argent, de cuivre....
Détacheur ou marchand de savon à détacher
Au 19e siècle, le fait de se prendre une crotte d'oiseau sur son manteau avant un rendez-vous ou de tâcher sa chemise blanche à un dîner n'était pas un drame. Les rues de Paris regorgeaient de détacheurs qui, à l'aide d'une brosse et de savon de Marseille, vous enlevaient votre affreuse tâche pour une poignée francs.
Ange gardien
Ce n'était pas une bonne fée qui veillait à ce que votre destinée soit belle et sans embûche, mais l'ange gardien pouvait quand même vous sauver de situations indélicates. A l'heure où l'absinthe connaissait son âge d'or, l'ange gardien faisait partie des salariés des bars et bistrots parisiens et était chargé de raccompagner chez eux les clients ivres. Un chaperon des temps anciens, payé une misère, qui devait tout de même posséder beaucoup de patience et de savoir-vivre pour être embauché. Oui, pas simple de gérer certains comportements provoqués par l'alcool...
Loueuse de sangsues
La loueuse de sangsues est probablement le pire métier qui ait pu exister de cette époque. En effet, majoritairement exercé par des femmes, ce métier consistait à patienter dans la Seine pour que des sangsues se collent à la peau. Pour ensuite les revendre aux médecins et pharmaciens qui s'en servaient à l'époque pour soigner à peu près toutes les maladies.
Marchande d’arlequins
Contrairement à ce que son nom peut laisser entendre, la marchande d'arlequins ne vendait pas des livres Arlequins, mais faisait plutôt office de Robin des bois qui aurait inventé le concept de la soupe populaire. En effet, la marchande d'arlequins vendait dans la rue un repas qu'elle préparait à partir des restes des repas des tables de familles bourgeoises et des grands restaurants.
Cueilleur d’orphelins
Idem pour le cueilleur d'orphelins, qui n'était pas l'ancêtre de la DASS chargé de recueillir les enfants sans parents. C'était tout simplement une personne qui récupérait les vieux magots de cigarettes par terre pour en récupérer le tabac et le vendre par la suite.
Décrotteur
Dans un Paris surpeuplé de chevaux de calèches et de policiers à cheval, le métier de décrotteur était très répandu et servait à décrotter les chaussures des passants.
Arracheur d’ailes
A l'époque, porter un chapeau était un signe de distinction importer. Mais porter un chapeau orné de plumes, ça, c'était la quintessence du chic. L'arracheur d'ailes était un vendeur de plûmes, préalablement arrachées à vif à des volatiles. Généralement, c'étaient des femmes qui en achetaient au dernier moment dans la rue avant de sortir.
Vendeur de dentier
Parce que les soins dentaires étaient déjà excessivement chers il y'a 200 ans, les dentiers et les dents de rechange pouvaient s'acheter à bas prix à même le trottoir pour ceux qui n'avaient pas les moyens d'aller chez le dentiste.
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