Emploi Gap

Ville de garnison et administrative (préfecture, hôtel de département), Gap est essentiellementtournée vers le secteur tertiaire. Trois domaines professionnels concentrent ainsi plus de la moitié des offres d’emploi: hôtellerie-restauration, tourisme, loisirs; commerce, vente et grande distribution; services à la personne et à la collectivité. A travers les sports d’hiver, le BTP a aussi trouvé des débouchés économiques intéressants. La filière des énergies renouvelables repose, elle, sur le solaire et la production d’hydro-électricité ou les constructions en bois liées aux forêts environnantes. En tout, près de 7500 entreprises évolue à Gap. A noter que le chef-lieu des Hautes-Alpes se distingue par sa première place des centres-villes commerçants de France, dans la catégorie «petite ville moyenne».

Nichée à plus de 700 mètres d’altitude, Gap est relativement isolé, à environ de 2 heures de voiture de Grenoble ou Marseille. Plus proche, Briançon ou Sisteron proposent de nombreux emplois liés à l’hébergement-restauration. Un secteur qui emploi 18 % des salariés, soit quatrefois plus que la moyenne nationale. Mais le tissu économique essentiellement constitués d’entreprises de moins de 10 salariés (96 %). Parmi les offres en tension, on retrouve ainsi despostes vacants de coiffeur, chef cuisinier, employés de l’hôtellerie ou serveurs. Les villes les plus proches de Gap, à moins de 25 minutes en voiture, gravitent, quant à elles, essentiellement sur des emplois de proximité: supermarché, boucherie, boulangerie, etc.

Bien que minoritaire, trois grandes industries évoluent dans le bassin d’emploi large de Gap: L’Occitane à Manosque, Sanofi à Sisteron et Arkema à Château-Arnoux. Parmi les entreprisesqui réalisent les plus gros chiffres d’affaires dans cette zone d’emploi, citons le groupe Andretty, grossiste en matériels professionnels, ou la Société routière du midi, spécialisée dans les travaux publics, ainsi que la SEM SEDEV, exploitante de domaine skiable ou Cesider, qui fait de l’import-export d’acier et rentre dans la catégorie des entreprises qui ont les plus fortes croissances.

Deuxième ville du Gard après Nîmes, Alès compte 40870 habitants et profite de 275 jours d’ensoleillement par an. Son agglomération rassemble près de 18% de la population totale du Gard, département qui a vu sa population augmenter de 60 000 habitants sur les dix dernières années. Attractive, la ville accueille chaque année de nouveaux habitants attirés par la qualité de vie au pied des Cévennes : Alès a définitivement tourné la page de sa réputation de cité minière et le prouve en étant la première ville du Languedoc à arborer le label national 4 fleurs.

Pour l’année 2020, les entreprises du Gard estiment leurs besoins de recrutement à près de 31 000, dont 48% sont jugés difficiles. C’est le cas, entre autres, des entreprises à la recherche de conducteurs de véhicules légers ou d’ouvriers qualifiés de la maintenance informatique. En volume, ce sont les secteurs de l’agriculture et de l’hôtellerie-restauration qui proposent le plus de postes, notamment grâce aux vignobles (641 vignerons au sein d’Alès Agglomération) et au fait que le tourisme soit la première ressource économique du Gard. Chaque année, les principaux sites gardois rassemblent près de 4 millions de visiteurs.