Technicien de maintenance chez Desautel : « L’autonomie et les relations humaines sont au cœur du métier »

« Exercer le même métier, mais dans des endroits différents et inaccessibles au commun des mortels : c’est ce qui me plaît ! », explique Vincent Rosier, technicien de maintenance chez Desautel. Il intervient aussi bien dans des barrages, des usines, des entrepôts, que dans des prisons ou des hôtels. Le point commun de tous ces lieux ? Ils sont tous munis d’extincteurs ! Le métier de Vincent consiste à se rendre chez des clients pour s’assurer du bon fonctionnement de ces dispositifs de sécurité incendie. Il explique : « Outre la partie vérification, je dois également être capable d’adapter la protection selon les changements opérés sur un site : en proposant à nos clients l’ajout de moyens de protection supplémentaires par exemple. Je m’occupe aussi du RIA (Robinet d’Incendie Armé) qu’on appelle plus communément la lance incendie, de l’éclairage de secours, des poteaux incendies, etc. »

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  Cherbourg-en-Cotentin - 50

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« On n’a pas d’attendu sur le diplôme »

Vincent Rosier a débuté comme vérificateur extincteur en 2005 après des contrats en tant qu’électrotechnicien, opérateur-presseur, opérateur multimédias et monteur câbleur. Il sourit lorsqu’il évoque son arrivée chez Desautel : « C’est comme pour Obélix, je suis tombé dedans quand j’étais petit ! Mon père y a travaillé 37 ans en tant que vérificateur extincteur : c’est lui qui m’a dit qu’ils recherchaient des techniciens. » À son arrivée, il passe un mois en binôme avec un technicien expérimenté. Une fois « opérationnel », il continue d’être formé sur les textes de loi et les normes par son responsable d’agence. « L’année suivante, j’ai passé mon CAP AVAE (Agent Vérificateur d’Appareils Extincteurs) pour valider mes acquis et pouvoir intervenir chez tous les clients grâce à ce diplôme », raconte-t-il.

Son parcours n’a rien d’une exception chez Desautel, comme le confirme Brice Guillermin, le responsable emploi-formation de l’entreprise : « On n’a pas d’attendu sur le diplôme. Ce qu’on recherche en premier chez nos techniciens vérificateurs, c’est le savoir-être. Le fait de respecter scrupuleusement les procédures de maintenance et d’expliquer les normes et règlementations à nos clients. Tout le reste s’apprend ! »

Les relations humaines, partie essentielle du travail

En intervention, les techniciens de maintenance peuvent passer une heure chez un client comme deux mois chez un autre. Tout dépend de leur taille et du nombre de vérifications à effectuer. « Dans tous les cas, les relations humaines représentent l’essentiel du travail : on doit développer une confiance pour bien travailler ensemble, être capable d’expliquer au client ce qu’on fait ou de pointer ce qui ne va pas. Si le côté professionnel prime toujours, le relationnel va assez loin : on traverse toutes les phases de la vie aux côtés de nos clients. J’en connais certain depuis mes débuts, il y a 18 ans ! », illustre Vincent Rosier. Revers de la médaille : il faut également être patient avec des gens pas toujours avenants… en tout cas au début. « C’est aussi ce que j’aime : transformer du négatif en positif. Car tout finit par se détendre. Si l’on est soi-même positif, on se rend compte que ça se passe bien ! »

700 recrutements chez Desautel

Organisé en 27 agences régionales à travers la France, le groupe Desautel recrute 700 techniciens en 2023. La majorité sont des postes de vérificateurs d’appareils extincteurs, comme celui de Vincent Rosier. Mais beaucoup concernent également des postes plus spécialisés techniquement : comme les techniciens de maintenance de systèmes de sécurité incendie.

C’est ce que fait Laurent Bernard au quotidien. Ce technicien aux installations fixes s’occupe de mettre en place des systèmes d’extinctions automatiques. « Ce matin, je suis intervenu dans une station essence. Les dispositifs se trouvent au pied des pompes de distribution du carburant et permettent d’éteindre le feu en cas de problème. J’en installe également sur des engins de chantier, des bus, ou encore dans des cuisines pour éviter les feux de friteuse », détaille-t-il.

Technicien chez Desautel : la part belle à l’autonomie

Le parcours de Laurent Bernard est plutôt atypique. Après un bac littéraire option arts plastiques, il étudie aux Beaux-arts. Puis il enchaîne les petits boulots. « Je me suis plus trouvé dans la technique et la maintenance que dans l’artistique, admet-il. Je suis arrivé chez Desautel il y a quatre ans, après avoir fait de la maintenance d’extincteur chez un concurrent. J’ai suivi une formation en interne pour travailler sur les installations fixes. »

Lorsqu’on lui demande ce qui lui plaît dans ce métier, il répond sans hésiter : « On bouge beaucoup (jusqu’à 60 000 kilomètres par an) ce qui permet de voir des têtes différentes tous les jours. J’aime aussi l’autonomie et l’aspect technique de ce métier où on en découvre un peu plus chaque jour ! Sans oublier que chez Desautel, il y a une vraie confiance dans les techniciens. Un exemple : nos véhicules ne sont pas géolocalisés, contrairement à ceux de beaucoup d’entreprises. »

Côté avantages, ce poste de technicien chez Desautel ne nécessite pas de réaliser des astreintes. Autre point positif, mis en avant par Laurent Bernard, l’organisation du travail : « Dans mon agence, nos horaires sont conçus de façon à ce qu’on ne travaille qu’un vendredi sur deux. On travaille un peu plus longtemps au quotidien mais bénéficier d’un week-end de trois jours toutes les deux semaines, ce n’est pas négligeable ! »

Desautel, un groupe familial où l’on peut évoluer

De son côté, Vincent Rosier met en avant le côté familial de l’entreprise : « Même si c’est un grand groupe, on n’est pas une entreprise du CAC 40. L’organisation en agence permet de créer un vrai collectif et une proximité. Bien qu’autonomes dans notre travail, on se soutient et on se serre les coudes. Par exemple, la semaine prochaine, j’interviens dans un entrepôt où je devrai enlever 300 extincteurs : je pourrai compter sur des collègues pour m’aider. »

Un esprit d’équipe également apprécié par Laurent Bernard, qui cite aussi l’évolution comme autre atout chez Desautel : « On voit des agents vérificateurs qui sont passés commerciaux ou même chefs d’agence ! Moi ? Je préfère être sur le terrain. On verra pour travailler dans un bureau dans 10 ans peut-être », conclut-il en souriant.

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Crédit photo : Desautel