Doit-on vraiment aller au pot de départ d’un collègue qu’on n'aime pas ?

La date vient d’être officialisée, il ou elle quitte ses fonctions d’ici un mois, et son pot de départ sera organisé le soir de son dernier jour. Tout le service se réjouit de cette occasion de célébrer une dernière fois ce collègue ou manager inoubliable, sauf vous ! Parce que vous ne le portiez tout simplement pas dans votre cœur. D’ailleurs, une question vous turlupine : devez-vous vraiment faire bonne figure et bloquer la date dans votre agenda ou tout simplement, inventer une excuse pour ne pas faire semblant ? On vous aide à trancher la question. À vous de voir laquelle de ces trois options vous correspond le plus.

Option consensuelle: vous rendre au pot (sans vous éterniser)

Pourquoi faire ce choix ? C’est un bon compromis si vous ne souhaitez pas éveiller les soupçons ou rumeurs quant à votre supposée inimitié avec ce collègue ou ce manager, surtout si tout le service ou la moitié de l'entreprise se rend à l'évènement. Vous faites acte de présence au pot, le temps de trinquer rapidement mais vous prétextez un autre impératif pour vous éclipser secrètement une heure plus tard. Avec un peu de chance, vous échapperez au discours élogieux vantant les multiples qualités de Jean-Mi ou Sandra et à la projection de la vidéo rappelant ses meilleurs souvenirs de séminaire.

Ce que vous gagnez : vous avez assuré le service minimum : ni vu, ni connu, et cela n’a pas trop impacté votre temps personnel.

Ce qui peut vous chagriner : vous avez malgré tout été obligé de faire semblant, voire contraint de participer à la cagnotte de départ, et contribuer à payer le stage de planche à voile ou les prochaines vacances de Jean-Mi ou Sandra ne vous fait vraiment pas plaisir !

Option mytho : prétexter un empêchement crédible

Pourquoi faire ce choix ? « Le 22 ? Ah non désolé, vous ne pouvez pas, vous avez promis d’aller au spectacle de danse de votre filleul c’est bête ! » Votre excuse est imparable, et vous vous enlevez la contrainte de faire semblant de sourire et d’applaudir les exploits de votre collègue que vous n’avez jamais pu encadrer !

Ce que vous gagnez : vous êtes en phase avec vous-même et personne ne peut vous reprocher d’avoir une contrainte personnelle.

Ce qui peut vous chagriner : que la date initiale finisse par changer…et que vous soyez obligé de trouver une nouvelle excuse : « Oui décidément, ce mois-ci, vous avez vraiment un agenda très chargé ! »

 Option clivante: lui dire ses 4 vérités pour ne pas venir

Pourquoi faire ce choix ? l'hypocrisie et les faux-semblants très peu pour vous ! Ce collègue ou ce manager vous agace prodigieusement depuis de nombreuses années, il ou elle vous a souvent mis des bâtons dans les roues ou fait des coups bas. Vous n’avez donc aucune envie de le célébrer et vous voulez que ça se sache ! « Désolé Jean-Mi, Sandra, je ne viendrais pas à ton pot, je n’ai aucun atome crochu avec toi, et c’est réciproque, donc je n’ai aucune raison de participer à cette mascarade ! »

Ce que vous gagnez : vous avez eu le mérite de dire tout haut ce que peut-être certains pensent tout bas, vous êtes en accord avec vous-même, soulagé, et vous savourerez votre plateau tv-séries ce soir-là, avec délectation en pensant à cette réjouissance à laquelle vous échappez !

Ce qui peut vous chagriner : vous apprenez que votre collègue, manager, part en fait pour une entreprise partenaire et que vous serez amené à le recroiser régulièrement !