11 métiers qui recruteront dans l’industrie d’ici 2030

1. Technicien de maintenance

Depuis plusieurs années déjà, la demande de techniciens de maintenance ne fait qu’accroître dans tous les domaines de l’industrie. Sur Hellowork.fr, on trouve actuellement plus de 22 000 opportunités d’emploi pour le métier de technicien de maintenance industrielle.

Ce métier est accessible avec un bac professionnel ou un bac +2 (BTS/DUT) en maintenance, mécanique, électricité, automatisme, électronique ou électrotechnique. Ses missions principales incluent l’entretien, le dépannage, la surveillance et l’installation d’équipements et de matériels industriels, selon les règles de sécurité et la réglementation en vigueur, ou encore la planification d’opérations de maintenance et la coordination d’équipe.

2. Ingénieur en automatisation et intelligence artificielle

L’ingénieur spécialisé dans l’automatisation, aussi connu sous le nom d’ingénieur en automatisation ou automaticien, s’appuie sur les avancées technologiques pour optimiser et automatiser des procédés. Son objectif est d’améliorer, de rationaliser et d’automatiser un système de production. À ce titre, il assure la conception, la mise en place et le suivi de ce système.

L’ingénieur en intelligence artificielle (IA) conçoit, développe et dépanne quant à lui des logiciels informatiques qui peuvent exécuter des tâches et résoudre des problèmes complexes en raisonnant de manière similaire à un être humain. Cela permet à son client ou à l’entreprise pour laquelle il travaille d’automatiser des processus, d’améliorer ses décisions ou d’accroître ses bénéfices. « Avec l’essor de l’industrie 4.0, l’intelligence artificielle et l’automatisation transforment la production et la maintenance prédictive. Siemens investit massivement dans ces technologies pour rendre les usines plus intelligentes et durables », souligne David-Alexandre Gava, Directeur Talent Acquisition France/BeLux/Maghreb chez Siemens France.

3. Mécanicien expert en électrique/électronique

Selon les chiffres de France Travail, les secteurs de la mécanique et de l’électricité-électronique représentent 7,3% des emplois salariés du secteur privé non agricole, avec près de 1,4 million de salariés. « Avec l’essor des camions électriques notamment, nous avons besoin de mécaniciens capables de réparer ces véhicules », confirme Odile Da Costa Dias, Responsable Talent Acquisition Volvo Group France.

4. Spécialiste en cybersécurité industrielle

Dans le domaine industriel, les spécialistes en cybersécurité, maintiennent une surveillance constante des règles et procédures actuelles, et proposent ainsi des mesures correctives afin de garantir l’intégrité et le bon fonctionnement des systèmes industriels. Ils protègent les données contre les virus et détectent les vulnérabilités de sécurité. « L’interconnexion des systèmes industriels expose les infrastructures critiques aux cyberattaques. Les experts en cybersécurité seront essentiels pour protéger les réseaux énergétiques, ferroviaires et industriels, par exemple », indique David-Alexandre.

5. Ingénieur en électrification et énergies renouvelables

L’ingénieur en énergies renouvelables crée de nouveaux procédés et améliore les existants afin de produire de l’énergie issue de sources renouvelables. Il se penche sur les aspects financiers et techniques des infrastructures énergétiques (parcs éoliens, centrales solaires), utilise des outils de simulation et veille à ce que les processus et équipements soient conformes aux réglementations environnementales en vigueur, tout en assurant la rentabilité des entreprises. L’ingénieur en génie électrique, lui, conçoit les équipements et les composants nécessaires à la création de nouveaux systèmes, ainsi qu’à la modernisation des infrastructures actuelles. « Face à la transition énergétique, Siemens joue un rôle clé dans l’électrification durable et les réseaux intelligents (smart grids). Les ingénieurs spécialisés dans l’éolien, l’hydrogène ou le stockage d’énergie devraient être très demandés », continue David-Alexandre.

6. Ingénieur en bornes électriques

Avec l’essor d’une mobilité moins polluante et notamment des véhicules électriques, la demande concernant l’installation de bornes de recharge ne devrait qu’accroître. Dans ce contexte, l’ingénieur IRVE (infrastructures de recharge pour véhicules électriques) se distingue par sa maîtrise de la création, du déploiement et de l’optimisation d’infrastructures de charge pour les voitures électriques. Une partie de ses missions incluent l’élaboration de solutions de recharge, la gestion de projet, l’analyse technique et financière pour l’installation de bornes, la supervision du respect des normes de sécurité et des réglementations en vigueur ou encore le soutien technique des équipes sur le terrain.

7. Architecte des systèmes de mobilité intelligente

L’architecte de solutions numériques pour le transport et la mobilité conçoit et dirige des offres et des services exploitant les technologies les plus récentes (utilisation des données, de l’IA, de l’automatisation, etc.). Son but est de mettre au jour de nouveaux modes de gestion, tels que la circulation en ville, le transport des personnes et des biens, ou encore les systèmes de transaction. « Les transports de demain seront connectés, autonomes et bas-carbone. Nous développons des solutions ferroviaires et urbaines intégrant data, automatisation et efficacité énergétique. Les experts en mobilité intelligente façonneront les villes du futur », affirme David-Alexandre.

8. Ingénieur en systèmes embarqués

Les systèmes embarqués sont omniprésents dans divers domaines industriels, tels que l’automobile, l’aéronautique, le médical ou la domotique. L’ingénieur spécialisé dans les systèmes embarqués veille à ce que des méthodes adéquates soient mises en œuvre afin qu’un objet accomplisse une mission déterminée. Il est responsable de l’ensemble du processus de conception d’une carte électronique. Il sélectionne, assemble et teste les composants électroniques, créent des schémas, effectue le câblage, supervise la fabrication et réalise les essais.

9. Consultant en transformation digitale industrielle

Le consultant en transformation numérique industrielle est généralement issu d’une formation d’ingénieur en gestion de projet ou de transformation digitale industrielle. Sa mission ? Piloter et accompagner la transition numérique des processus industriels de son entreprise ou son client et gérer l’implémentation de solutions technologiques. « Avec la digitalisation des processus, les entreprises cherchent à optimiser leur production et leur empreinte carbone. Siemens accompagne cette transition via des solutions logicielles et des jumeaux numériques, nécessitant des profils hybrides entre ingénierie et data. Ces métiers combinent technologie, durabilité et innovation ! », continue David-Alexandre.

10. Business analyst

Pour l’industrie, « l’exploitation de la données est clé », pointe Odile. Dans ce contexte, le business analyst se concentre sur l’analyse et l’évaluation de l’alignement du système informatique (SI) d’une entreprise, avec ses objectifs stratégiques. Pour ce faire, il collabore étroitement avec les différentes directions opérationnelles et la direction des systèmes de l’information (DSI) de l’entreprise. L’examen de la data récoltée lui permet de rectifier les estimations financières ainsi que les plans marketing.

11. Ingénieur en informatique

Le terme « ingénieur en informatique » couvre une multitudes de casquettes. En effet, les missions de ce professionnel varient en fonction de la taille de l’entreprise pour laquelle il travaille. En général, plus le service IT d’une entreprise est grand, plus les ingénieurs informaticiens sont spécialisés, dans des domaines tels que les réseaux, les systèmes d’information ou encore en informatique industrielle.

Il peut travailler dans des domaines très variés comme la robotique, l’électronique, l’intelligence artificielle et les télécommunications. Il se concentre sur la création de systèmes d’information, d’équipements informatiques, de bases de données ou de logiciels intégrés.