Arrivée ingénieure junior chez Liebherr Mining, Frédérique manage aujourd’hui 80 personnes
Elle encourage les femmes ingénieures à embrasser des carrières dans la technique, en rejoignant les rangs du groupe Liebherr Mining.

En tant qu’acteur majeur de l’industrie minière, le société Liebherr Mining, filiale du constructeur allemand Liebherr, conçoit des pelles de grandes tailles, destinées à l’exploitation de minerais (fer, or, cobalt, charbon…) dans les mines à ciel ouvert. Ces machines sont développées dans son bureau d’études situé à Colmar, notamment grâce à l’expertise des ingénieurs électrotechniques. Elles sont ensuite testées et assemblées sur le même site, avant d’être expédiées aux quatre coins du monde. Frédérique Muller, directrice du département électrique, électronique et digital, pilote cette activité.
« J’ai toujours su que je voulais m’orienter vers la technique »
Arrivée dans l’entreprise dans les années 2000, elle a gravi les échelons un à un. « Depuis mon cursus d’ingénieur, j’ai toujours su que je voulais m’orienter vers la technique, mais je ne savais pas dans quel domaine. C’est par le biais de mes stages que mon choix s'est porté vers l'électrique », se souvient-elle. « En entrant dans la vie active, le marché de l’emploi était tendu. C'était compliqué de trouver du travail, encore plus pour une femme dans ce domaine, j’ai donc commencé par faire de l’intérim. » Dans son premier poste, malgré son diplôme d’ingénieur, Frédérique avait été embauchée en tant que technicienne.

C’est finalement après avoir été recrutée par l’un des prestataires du groupe Liebherr Mining en tant qu’ingénieure cette fois, que Frédérique fait connaissance avec le groupe, « à l’époque je m’occupais de l’implémentation des schémas électriques sur les pelles ». Le groupe Liebherr Mining l’embauche trois ans plus tard. « J'ai évolué d'ingénieure junior à directrice de département, j’ai gagné en responsabilités et mon domaine s’est élargi », se félicite-t-elle.
Des missions complètes et variées
Cela fait désormais 27 ans que Frédérique est dans l’entreprise. Même si son travail a évolué au fil des ans, elle aime toujours autant son métier. « Je supervise l'ensemble des projets du département jusqu'à leur déploiement. Il s’agit de toutes les activités qui sont liées à la conception, à la gestion et à l'optimisation des systèmes électriques, électroniques et digitaux pour nos pelles et les produits technologiques (récolte de données, optimisation de la productivité des machines, etc). Je m'assure que les projets respectent les exigences de qualité, de sécurité et de délai. J’effectue aussi une veille technologique constante pour identifier les nouvelles tendances et sélectionner celles qui pourraient être intéressantes à développer chez nous. Je veille à l'optimisation des processus techniques et je gère également un budget annuel », liste-t-elle.
Pour mener à bien ses missions, Frédérique s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire composée de 80 ingénieurs et techniciens spécialisés dans leur domaine. Dans son poste, la dimension managériale occupe donc une place importante. « Mon rôle est de garantir aussi leur motivation, leur développement professionnel et leur intégration dans les projets », explique-t-elle.
Son travail l’amène à se déplacer à l’étranger pour rendre visite à ses clients : « Je vais régulièrement en Australie, mais j'étais déjà en Afrique du Sud, en Indonésie, et je vais aussi visiter nos usines sœurs en Allemagne et aux États-Unis. »
Une grande liberté laissée par l’entreprise dans les technologies à expérimenter
Ce qu’elle aime particulièrement dans ses missions ? « La polyvalence des sujets, la grande place donnée à l’innovation, et les challenges », répond-elle. Elle apprécie aussi la liberté dont son équipe dispose dans la conception des produits et des technologies qu’elle implémente. « Il faut être force de proposition. Lorsque les idées sont bonnes, on ne nous bloque pas pour les mettre en place. »

Elle estime d’ailleurs que l’entreprise « est très à l’écoute de ses salariés », tant au niveau des idées qu’ils peuvent proposer, que de leur état d’esprit. Les soft skills sont ainsi attentivement évaluées en entretien : « Quand j'embauche des collaborateurs, je les juge sur leur capacité technique, mais j’évalue aussi leur capacité à s'intégrer dans notre environnement, humainement parlant. »
Un secteur qui gagnerait à se féminiser
Frédérique est souvent amenée à recruter des nouveaux ingénieurs dans son équipe, mais regrette que « les profils féminins ne représentent qu’1 % des CV que je reçois ». D’après elle, ce chiffre est même à la baisse depuis plusieurs années.
Le secteur technique gagnerait pourtant à se féminiser, selon elle : « Je trouve que les femmes apportent une plus-value au sein des équipes, que ce soit au niveau de l’ambiance de travail, que dans les idées », explique-t-elle, avant d’illustrer son propos. « Dernièrement, j’ai embauché une ingénieure que j'ai très vite promue en tant que chef de groupe. Elle apporte une valeur ajoutée dans la gestion de workshop. Son approche va être plus ludique, là où celle des hommes est plus structurée ».
« Je n’ai jamais ressenti de comportements négatifs à mon égard »
De son côté, Frédérique, vit aujourd’hui très bien le fait d'être une femme un milieu assez masculin. Elle assure : « De nos jours, on ne fait plus de différence. Chacun a sa chance. » Tous les profils sont étudiés à leur juste valeur sans discrimination de genre, en tout cas dans son entreprise.

Ce qui n’a pas toujours été le cas dans son parcours. « Lorsque je suis arrivée chez Liebherr Mining, j’étais la première femme ingénieure recrutée au bureau d'études. Lorsque j’ai souhaité évoluer, il a fallu que je me batte et que je prouve que j’étais aussi compétente que mes collègues masculins, pour atteindre certains niveaux hiérarchiques », explique-t-elle, en indiquant que certaines promotions avaient été plus « naturelles » pour ses collègues masculins. Si Frédérique dresse aujourd’hui ce bilan, elle assure ne plus le constater, et insiste surtout : « Je n’ai jamais ressenti non plus de comportements négatifs à mon égard. »
En tant que femme, « il ne faut pas se mettre de barrières »
Elle encourage d’ailleurs les femmes ingénieures motivées par la technique à rejoindre les rangs du groupe Liebherr Mining « où les opportunités d’évolutions de carrière sont nombreuses ». Elle les enjoint aussi à « ne pas se mettre de barrières » dans leur orientation professionnelle. « Il ne faut surtout pas se dire “parce que je suis une femme, je ne veux pas aller vers ce secteur-là” ». Il faut faire ce qu'on a envie de faire », insiste-t-elle. Son parcours est d’ailleurs l’exemple parfait qu’une femme peut s’épanouir et réussir dans ce milieu.

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