Halloween : notre sélection de métiers pour les adeptes de grands frissons
Avis aux amateurs de polars ou aux personnes fascinées par les rongeurs, votre vocation se trouve pour être dans cette liste (ou pas).

Envie de sensations fortes dans votre vie professionnelle en cette période lugubre d’Halloween ? Voici une liste non exhaustive des métiers qui risquent de vos donner la chair de poule, et les formations associées. Spoiler : vous n’irez peut-être pas jusqu’à certaines de ces reconversions, surtout si vous êtes phobique des rats ou angoissé devant un film d’horreur.
1. Thanatopracteur
Le thanatopracteur, ou croque-mort dans un vocabulaire plus familier, rend aux défunts une belle apparence avant leur mise en bière. Son travail consiste à prodiguer différents soins à la personne décédée, dans le cadre des services funéraires, afin que ses proches en gardent un « beau » dernier souvenir. Si être confronté à la mort au quotidien ne vous dérange pas, il s’agit peut-être de votre vocation !
Formation : Pour devenir thanatopracteur, vous devez obligatoirement passer le diplôme national obligatoire de thanatopraxie, accessible après le Bac.
2. Dératiseur
Halte à ceux dont les rongeurs et les cafards sont l’ultime phobie ! Ce métier n’est pas fait pour vous. Le dératiseur est un professionnel spécialisé dans l’élimination des nuisibles, tels que les rats, les souris ou les insectes comme les mites, les cloportes et les punaises de lit, mais il peut aussi intervenir sur la prolifération de champignons. Il lutte contre l’insalubrité des logements grâce à leur désinfection, en utilisant des produits chimiques.
Formation : Le métier de dératiseur n’exige pas de formation particulière, mais détenir un CAP Hygiène et environnement peut être un bon atout. En parallèle, le dératiseur doit obtenir le Certibiocide, un certificat qui lui autorise l'utilisation de certains produits chimiques.
3. Médecin légiste
Âmes sensibles s’abstenir ! Le médecin légiste est en contact permanent avec la mort. Il est l’un des premiers acteurs à intervenir dans la résolution d’enquêtes judiciaires, avec les policiers et avant les magistrats. Il s’occupe des autopsies en cas de décès d’origine criminelle, mais peut aussi effectuer des prélèvements sur des victimes d’agression vivantes, et évaluer leurs séquelles. Pour exercer ce métier, il faut non seulement avoir le cœur bien accroché, mais aussi ne pas être pressé : une dizaine d’années d’études sont nécessaires pour y accéder.
Formation : Il faut passer par la PACES (première année commune aux études de santé) et être reçu au concours de fin d’année puis poursuivre jusqu’à l’examen classant national (ECN) en 6e année avant de choisir sa spécialité.
4. Nettoyeur de scène de crime
Malheureusement il n’y a pas que dans les films et les séries que d’abominables meurtres sanglants sont commis. Et il faut bien nettoyer les scènes de crime, après le passage des enquêteurs et des pompes funèbres. Armé de sa combinaison intégrale et de son masque, le nettoyeur de scène de crime doit désinfecter le lieu du drame avec minutie. Ce dernier est embauché par une société de nettoyage spécialisée, il n’en existe aujourd’hui qu’une dizaine en France. Si vous tournez de l’œil à la vue du sang, ce métier n’est pas fait pour vous, car le nettoyeur doit faire preuve d’un mental d’acier pour affronter des conditions de travail difficiles psychologiquement.
Formation : Vous n’aurez besoin d‘aucun diplôme spécifique pour postuler, mais une fois embauché, vous devrez suivre une formation pour apprendre les solutions de nettoyage spécialisé. Toutefois, le CAP Agent de propreté et d'hygiène peut être facilitant pour trouver un emploi.
5. Démineur
« Le train a du retard car nous avons dû procéder à une opération de déminage ». Cette fameuse phrase prononcée dans les hauts parleurs des gares avant le départ des trains agace parfois les voyageurs. Membre de la police nationale et affecté au Groupement d’intervention du déminage (GID), le démineur est un professionnel des bombes, cocktail molotov et autres explosifs. Son travail consiste à les désamorcer. Son métier à haut risque est essentiel à la sécurité. Les démineurs sont généralement appelés lorsqu’un colis suspect est découvert pour le neutraliser, mais ils peuvent aussi intervenir sur des obus de la seconde guerre mondiale.
Formation : Il faut suivre le cursus classique d’entrée dans la police depuis au moins deux ans, puis suivre une formation de 17 semaines avant d’être détaché au service de déminage.
5. Reporter de guerre
Indispensable pour couvrir l’actualité des zones de conflits et informer la population, le reporter de guerre est au plus près des combats et donc au plus près des atrocités qui surviennent en tant de guerre. Il documente le quotidien des troupes armées et des populations locales, dans un climat d’insécurité et de menaces constantes. Ce métier suscite autant de fascination qu’il est dangereux. Pour rappel, en 2023, l’association Reporter sans frontières dénombrait une cinquantaine de journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions dans le monde. Mais si le sang-froid est l’une de vos qualités et que vous êtes passionné par l’actualité, peut-être que cette profession est faite pour vous !
Formation : Plusieurs parcours peuvent être envisagés pour devenir reporter de guerre, du Bac +2 au Bac +5 avec une formation en journalisme.
6. Taxidermiste
Cette profession peu connue au nom barbare mêle l’art et la biologie. Son travail consiste à donner à la dépouille d’un animal l’aspect qu’il avait vivant. Autrefois, le terme « d’animaux empaillés » était utilisé pour décrire les œuvres des taxidermistes, mais depuis les techniques ont évolué et on parle plutôt « d’animaux naturalisés ». Ces bêtes se retrouvent généralement dans les musées d’histoires naturelles ou de sciences de la vie. Pour les particuliers, il est aussi possible de faire naturaliser son animal de compagnie, ou un animal sauvage si ce n’est pas une espèce protégée. Mais attention, les règles fixées par la loi en la matière sont très strictes. Aujourd’hui, 150 personnes exercent ce métier en France contre un millier il y a 40 ans.
Formation : Seul le CAP Taxidermiste permet de se former au métier. Il se prépare en 2 ans, et s’effectue uniquement en apprentissage.
7. Hypnotiseur
Dans les idées reçues, l’hypnotiseur prendrait possession de votre corps et de votre subconscient, pour vous faire faire des choses que vous ne souhaitez pas. Il n’en est rien ! L’hypnotiseur, lorsqu’il n’évolue pas dans le milieu du spectacle, a d’abord une mission thérapeutique. Son rôle est d’accompagner ses patients vers un état inconscient de relaxation, pour les aider à vaincre leurs phobies ou leurs angoisses. Souvent, les praticiens sont des psychologues qui ont souhaité se former à cette pratique.
Formation : La personne qui souhaite pratiquer l’hypnose peut soit s'inscrire dans une formation d'hypnothérapie après le baccalauréat, soit poursuivre des études de psychologie jusqu'au Master puis s'inscrire au diplôme d'Etat de psychothérapeute.
8. Arachnologue
Si vous hurlez à la mort à la simple vue d’une araignée, passez votre chemin ! Car l’arachnologue les étudie sous toutes les coutures. En véritable scientifique biologiste, il analyse leur anatomie, leurs comportements, leurs évolutions, leurs interactions avec les autres espèces et leur rôle dans l’environnement. Il faut savoir que si l’araignée fait peur dans l’imaginaire collectif, elle est pourtant indispensable à l’équilibre des écosystèmes. En communiquant sur ses recherches, l’arachnologue enrichit les connaissances générales du vivant et écarte les fausses croyances.
Formation : Pour devenir arachnologue, l’idéal est de suivre une formation universitaire dans le domaine de la biologie, de la zoologie ou de l'entomologie (étude des insectes) avant de se spécialiser.
9. Maquilleur d’effets spéciaux
Véritable artiste, le maquilleur d’effets spéciaux donne aux acteurs ou au comédiens les traits de personnages fantastiques, de monstres et autres zombies effrayants. Il peut transformer un joli visage en une créature maléfique juste avec ses pinceaux, mais peut aussi créer de toute pièce des hématomes, des cicatrices ou des plaies béantes. En plus du maquillage, il utilise parfois des prothèses ou du silicone pour rendre ses œuvres plus vraies que nature. Le métier fait rêver mais les opportunités de décrocher un poste sur un film ou une série prestigieuse, sont rares.
Formation : Pour l’exercer, il vous faudra une certification professionnelle de maquilleur artistique dans des écoles spécialisées (accessible après un Bac+2 en esthétique).
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