Jeanne, ingénieure commerciale en alternance chez grenke : « C'est une entreprise où l’on peut avoir un avenir »

Lorsque l’on parle d’insertion professionnelle des jeunes, nombreuses sont les entreprises à vanter les mérites de l’alternance. grenke est l’une d’elles. La société est spécialisée dans le financement d’équipements professionnels par la location. Mobilier de bureau, solutions informatiques, machine à café et même vélos électriques, grenke permet à de nombreuses entreprises d’acquérir du matériel pour leurs collaborateurs, sans avoir besoin de l’acheter. Cette activité innovante a plu à Jeanne Blary, lorsqu’elle a découvert l’entreprise en effectuant sa recherche d’alternance. « C’était un domaine qui m'était totalement inconnu, mais j’ai été attirée par les enjeux du poste et l’ADN de l’entreprise », se souvient-elle.

Jeanne est aujourd’hui apprentie ingénieure commerciale chez grenke. « Avant ça, j’ai effectué un BAC STMG, puis un BTS Action managérial en alternance, avant de me rediriger vers une licence professionnelle Management des activités commerciales, toujours en alternance, mais dans le secteur de la grande distribution », retrace-t-elle. La dimension concrète de l’apprentissage lui convenait, elle a donc poursuivi ses études en intégrant un Master en négociation et management des affaires. C’est à ce moment-là qu’elle a rejoint grenke.

Le « parcours du nouvel entrant », l’onboarding sur-mesure de grenke

Dès ses premiers pas dans l’entreprise, Jeanne a été « très bien accompagnée » dans sa prise de poste par Aurélien Douine, son tuteur et tous les membres de son équipe. Elle a suivi le parcours du nouvel entrant, qui permet à tout nouveau collaborateur de se familiariser avec les solutions grenke, les offres et les techniques de vente. « Ce parcours permet d'évoquer l'ensemble des points commerciaux que l'on gère quotidiennement », résume son tuteur. « C’est une formation qui est très complète et structurée. Beaucoup d’informations nous sont données via des PowerPoint explicatifs », détaille l’alternante, satisfaite de son onboarding. « Dès le début, Aurélien a su allier cette théorie avec la pratique, en me mettant face à des actions concrètes. »

Pour Jeanne, le parcours du nouvel entrant a duré un mois, mais elle estime avoir été complètement opérationnelle et « à l’aise sur de nombreux sujets » au bout de quatre mois. Progressivement, elle a gagné en autonomie, sous l’œil bienveillant d’Aurélien, qui lui-même avait été alternant une dizaine d’années plus tôt.

Au début, Jeanne accompagnait Aurélien en rendez-vous, pour s’entraîner à parfaire son discours commercial. C’est au bout de huit mois environ, que son propre portefeuille de clients lui a été attribué. « Quand j'ai commencé à mener mes premiers rendez-vous, je me suis très vite sentie à l’aise, car j'avais déjà une certaine connaissance du secteur d'activité grâce à cet apprentissage théorique poussé », souligne l’alternante.

« On développe une relation commerciale à long terme »

A présent, Jeanne maîtrise l’essentiel de la pratique du métier, mais Aurélien n’est jamais bien loin pour superviser son activité. En tant que tuteur, son rôle consiste à « suivre l'évolution des partenaires qui sont gérés par l'alternant, les comptes qui sont ouverts, mais aussi à regarder les chiffres par rapport à l’année précédente en comparant les actions mises en place », détaille-t-il.

Aurélien écoute régulièrement le discours commercial de Jeanne. « On est dans un open space, donc je ne suis jamais loin quand elle est au téléphone. Si je me rends compte qu’elle est en difficulté, qu’il y a un point qu’elle ne maîtrise pas, on évoque le sujet ensemble pendant qu’il est encore frais, pour trouver une solution », souligne son tuteur.

 Les missions de Jeanne se découpent en deux axes principaux : un volet back office et un volet commercial, « qui représentent chacun 50 % du travail », selon son tuteur. « Pour l’aspect back office, je vais traiter la gestion des demandes de financement. Sur le volet commercial, je vais faire de la prospection pour développer notre réseau de partenaires, mais aussi de la fidélisation et de l’accompagnement d’un portefeuille existant de fournisseurs », énumère Jeanne. Ce qui l’intéresse le plus ? « Le développement commercial, répond-elle, sans hésiter. D’autant que l’on entretient un lien particulier avec nos fournisseurs pour développer une relation commerciale à long terme ».

« Ce que l’on recherche chez nos alternants, c’est un savoir-être »

Si Jeanne apprécie autant ses missions, c’est qu’elle ne fait jamais la même chose : « Mes journées ne se ressemblent pas, car je travaille avec des fournisseurs qui ont des offres et des façons de travailler très différentes ». Cela nécessite un sens de l’adaptation. Une compétence qu’elle a développée grâce à l’alternance, tout comme son aisance à l’oral, son relationnel et sa connaissance de la finance. « Le fait d'être en contact direct avec des fournisseurs, d'animer des rendez-vous, de négocier des partenariats, m'a permis de prendre en assurance et d'affiner mon discours commercial. D’un point de vue personnel, j’ai gagné en confiance en moi », réalise-t-elle.

De manière générale, les aptitudes techniques s’acquièrent avec l’apprentissage. Les alternants sont formés et montent en compétences au fur et à mesure de l’année. grenke mise donc davantage sur « le savoir-être » dans le recrutement de ses alternants. Un savoir-être qui repose sur des compétences comme « le dynamisme, le fait d’être à l’aise dans l’échange, au téléphone ou en physique, ou encore le fait d’avoir la fibre commerciale », liste Aurélien. Par ailleurs, le poste d’ingénieur commerciale en alternance nécessite aussi d’avoir une certaine appétence pour  le back office, qui occupe une bonne partie du travail.

Donner la parole aux alternants, pour améliorer l’organisation

grenke propose aussi à ses alternants de travailler sur une problématique d’entreprise, pour améliorer l’efficacité d’une action, d’un service ou d’un processus interne. Jeanne a particulièrement aimé cette initiative. « On se retrouve avec les autres alternants au siège, ce qui nous permet d’échanger. On nous présente le projet sur lequel on va travailler. Il y a toute une phase de constat, puis on effectue des recommandations, qui sont suivies par l’entreprise », explique-t-elle. Il y a quelques années, le Projet alternant, qui était axé sur la politique RSE de grenke, a abouti de fil en aiguille à la création d’un poste de responsable ESG (Environmental, Social and Governance). Celui de Jeanne était orienté sur la formation. Elle s’est tout de suite investie dans ce projet, qui d’après elle permet aux apprentis de « développer un sentiment d'appartenance » à la société. Les apprentis ont ainsi l’opportunité de travailler en mode projet et d’accroître leurs compétences professionnelles sur des missions transverses aux leurs.

Outre son travail, Jeanne apprécie l’ADN du groupe qui l’emploie, ses valeurs et surtout l’esprit d’équipe qui y règne : « Le proverbe « Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin » prend tout son sens dans cette société », affirme-t-elle.

Des embauches en CDI à la clef

Par ailleurs, « c'est aussi une entreprise où l’on sait qu'on peut avoir un avenir », confie la jeune femme. En effet, avant elle, trois autres étudiants ont été alternants dans l’agence dans laquelle elle travaille et… « Les trois ont été embauchés par la suite », se félicite Aurélien, qui lui-même est passé par la case « alternance ».

« L’alternance est un vrai canal de recrutement chez nous », continue-t-il. Au total, à l’échelle de grenke France, 30 % des alternants sont recrutés en CDI à l’issue de leur contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. « C’est un chiffre très satisfaisant », reconnaît Aurélien. C’est aussi ce chiffre qui pousse Jeanne à se surpasser au quotidien. « C’est important en tant qu'alternant de se donner à fond, tout en sachant que derrière, on a une possibilité de pouvoir être embauché. On nous donne notre chance et on nous fait confiance », conclut-elle.