Stéphane, formateur en sécurité incendie : « Il n’y a pas de routine et je travaille en complète autonomie ! »

Dès l’entretien d’embauche, Stéphane Devogel a été frappé par « le côté familial » de Desautel. « Le groupe compte plus de 1 300 collaborateurs au global, mais les équipes en agence sont à taille humaine. L’accueil est convivial et les échanges très fluides, y compris avec les chefs de service ! » affirme le formateur. Et c’est loin d’être la seule raison pour laquelle Stéphane se rend au travail « avec le sourire » depuis cinq ans. L’équilibre vie pro-vie perso et l’autonomie dont il dispose y sont aussi pour beaucoup !

« Je voulais voir grandir mes enfants »

Pompier volontaire depuis ses 17 ans, Stéphane est entré dans la vie active après le bac. Il commence par marcher dans les traces de son père : « J’ai travaillé une dizaine d’années dans le secteur automobile avant de devenir pompier industriel. » Un poste qui le rapproche de sa passion, même si le rythme de travail en décalé finit par lui peser. « J’étais à la maison quand mes enfants étaient à l’école et souvent absent le week-end », explique-t-il.

« C’est ce qui m’a décidé à changer de job. Je voulais voir grandir mes enfants et être disponible pour eux. » Quitte à revoir ses ambitions salariales légèrement à la baisse. « J’ai commencé chez Desautel en tant qu’agent vérificateur d’extincteurs, cela m’a fait redescendre d’un échelon par rapport à mon poste précédent. Quand j’ai été reçu en entretien, mes interlocuteurs ont cherché à savoir si j’étais sûr de moi en raison de la perte financière. Même si elle n’a pas été si importante que ça finalement. »  Et pour cause : Stéphane a évolué comme formateur au bout de seulement un an !

« Personne n’est lâché seul dans la nature »

« Quand un collègue formateur a demandé une mutation dans l’une des 26 autres agences du groupe, j’ai décidé de sauter sur l’occasion. Je me suis positionné sur son poste et j’ai été pris ! » Être issu du service après-vente a joué en sa faveur. « Ce n’est pas un parcours obligatoire pour autant », tient-il à préciser.

La transition s’est déroulée en douceur grâce à un programme de formation bien huilé : « J’ai été mentoré par le collègue que j’ai remplacé et j’ai suivi une formation complète au siège. Personne n’est lâché seul dans la nature chez Desautel. Ce n’est pas du tout l’esprit de la maison ! » En interne comme à l’externe, l’entreprise mise sur des outils pédagogiques innovants pour capter l’attention des participants. « On ne se contente pas de projeter un simple Powerpoint », sourit Stéphane.

Les supports sont multiples : quiz interactifs, cartes à jouer, escape game, jeux de société… « On utilise aussi des casques de réalité virtuelle, et même de réalité augmentée pour simuler un départ de feu dans l’environnement de travail du stagiaire. C’est une vraie plus-value car les réactions sont souvent différentes en conditions réelles. Nos outils sont pensés par les formateurs du groupe. Dès qu’une idée germe, on peut la proposer et avoir une chance de remporter le grand prix de l’innovation Desautel ! »

Des interventions sur tous types de sites

La formation aux gestes de sécurité est obligatoire dans toutes les entreprises, quelle que soit leur structure. « J’interviens dans des banques, des maisons de retraite, des usines… Et ce sur trois départements : le Nord, le Pas-de-Calais et la Somme. Il n’y a pas de routine ! » Le catalogue de formation est tout aussi varié. « Ça va de la manipulation d’extincteurs à l’évacuation incendie, en passant par les gestes de premiers secours. On forme même les agents de sécurité incendie (SSIAP) de certains sites hospitaliers à la prise en charge d’un feu sur un hélicoptère au sol ! »

On comprend mieux pourquoi une expérience de pompier est bienvenue pour exercer ce métier. Même si « tous les formateurs n’ont pas le même vécu et pour autant ils sont très bons ! » Les profils d’agent de sécurité ou agent technique en prévention sécurité (SSIAP 2 ou 3) sont tout aussi recherchés par Desautel. « Il est impératif de connaître la réglementation et certains aspects techniques liés à la sécurité incendie », précise Stéphane.  « Il faut aussi être adaptable, rigoureux et avoir un bon relationnel. »

« La formation sur site représente 75% de mon temps de travail »

« Chaque formateur dispose d’un portefeuille clients déjà établi. On le gère en toute indépendance, de la prise de contact à la planification des rendez-vous. Les technico-commerciaux nous sollicitent aussi dès qu’ils ont une nouvelle demande. » Stéphane s’attache à personnaliser son approche en fonction des besoins. « Je prends le temps de me renseigner sur chaque nouveau client en amont pour adapter mon discours. » Une attention qui permet de le fidéliser pour les années à venir.

La part administrative reste limitée : « La formation sur site représente plus de 75% de mon temps de travail. Le reste du temps, je rédige des comptes-rendus d’évacuation, j’appelle des clients, je rédige des notes de frais… Il y a aussi un peu de technique car on recharge nous-mêmes nos extincteurs. »

« Je n’ai pas besoin de passer à l’agence tous les jours »

Ce que Stéphane apprécie le plus dans son métier ? « Je travaille en complète autonomie ! J’ai un véhicule de service, un portable, un ordinateur de fonction qui me permettent de m’organiser comme je veux. Je n’ai pas besoin de passer à l’agence tous les jours, je pars de chez moi et rentre directement à la maison le soir. J’essaie tout de même de passer voir les collègues une fois par semaine. » Une visite qui est loin d’être une corvée, à l’entendre : « Il y a une super ambiance ! » assure-t-il. La taille réduite de l’équipe y contribue grandement, selon lui : « Nous ne sommes que deux formateurs à l’agence de Lille… enfin pour l’instant car il y a une place à prendre à temps plein ! » glisse-t-il. Intéressé ?