Il réussit à rentrer dans l'Élysée…pour demander un job !

« Bonjour, j’aimerais rencontrer le Président, c’est pour du travail », a expliqué simplement le jeune homme aux policiers qui l’ont interpellé le 28 septembre dernier, d’après les informations des journalistes de RTL.

Il avait déjà postulé à des offres d’emploi sur le site de l’Élysée

Loin d’être agressif ou d’avoir des intentions malveillantes, le jeune homme voulait "se présenter en personne pour montrer ses qualités humaines" au Président.

Titulaire d'un master 2 en droit international et d'un autre d'école de commerce, il est au chômage et explique toucher 700 euros par mois. Il avait déjà candidaté via le site de l’Élysée, à un poste de juriste et de manager. Sans réponse, il a donc décidé de prendre les devants et de s’octroyer un entretien en face à face avec le Président !  

La sécurité du Président en question

Mais comment ce jeune homme a-t-il réussi à s’introduire dans l’un des lieux les plus sécurisés de France, à l’intérieur du Palais présidentiel ? D’après RTL, il a raconté aux policiers avoir "vu que la porte principale était barricadée mais qu'il y avait une autre entrée à l'ouest ." Il a donc suivi deux personnes habillées en civil qui entraient par-là et explique même qu'il a croisé le regard d'un gendarme : "Il était sur ma gauche, mais il n'y a eu aucun contrôle, aucune demande, aucune salutation."

Il a donc pu continuer sa route jusqu'à la cour d'honneur, grimper les marches principales et se diriger jusqu’au pied de l’escalier qui mène au bureau d’Emmanuel Macron. Repéré par un huissier, il est invité à patienter dans un salon, le jeune homme a finalement été interpellé par les policiers et conduit au commissariat du 16^e arrondissement de Paris.

À la fin de son audition, cet homme originaire de la région lyonnaise a tenu à "s'excuser pour la gêne occasionnée". Il a justifié son intrusion en expliquant "ne pas savoir que c’était interdit de pénétrer dans l’Elysée sans autorisation". Le parquet de Paris a classé cette affaire sans suites, n’envisageant pas de poursuite contre cet intrus, finalement inoffensif ! L’histoire ne dit pas si, après cette mésaventure, l’Élysée a donné suite à ses deux candidatures…

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