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Être bien au travail

Ce qu'Elon Musk nous réserve en 2023 (ou pas)

Par Hugo Diverres • Publié le

S’il continue sur sa lancée, le nouveau propriétaire de Twitter pourrait bien faire passer cet article de science-fiction pour un doux rêve…

Ce qu'Elon Musk nous réserve en 2023 (ou pas)

Cette année, on a beaucoup parlé d’Elon Musk dans les médias. Nous aussi. Et quoi de plus normal que de scruter les faits et gestes de l’homme le plus riche du monde, dont les entreprises reviennent sur le devant de la scène régulièrement : Starlink en Ukraine, Space X dans l’espace, le rachat de Twitter, Tesla et ses multiples promesses et déboires (sans oublier Neuralink, qui ne devrait pas rester si discrète bien longtemps). On s’est donc amusé à quelques prédictions concernant l’année 2023 de l’homme le plus médiatisé de 2022. En toute objectivité bien sûr.

Une intelligence artificielle à la tête de Twitter

Le patron de Tesla a récemment annoncé vouloir geler les embauches en 2023 et probablement supprimer 10% des effectifs de l’entreprise. En effet, Elon Musk a « un mauvais pressentiment » concernant 2023. Tiens ?

David Trainer, de la société d’investissement New Constructs, l’avait pourtant prévenu en 2022 (Le Monde) : « Quand on gère une société à 1 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, on ne fait pas mumuse avec un réseau social à seulement 44 milliards.  » Effectivement, les calculs ne sont pas bons Elon… L’action Tesla a perdu 71% de sa valeur cette année, dont 37% rien qu’en décembre ! Son plus bas niveau depuis 2020.

Au bout du compte, l’homme le plus riche du monde pourrait donc se voir contraint de quitter Twitter dans le seul but de sauver Tesla du désastre financier. Elon Musk avait d’ailleurs réalisé un sondage sur son nouveau réseau social favori pour savoir s’il devait quitter la tête de Twitter. Les internautes ont répondu « OUI ». Tout le monde semble donc d’accord.

Reste à savoir qui mettre à la tête de son nouveau jouet… Et on a notre petite idée sur la question ! Voici notre prédiction :

Porté par son amour de l’efficacité et toujours enclin à se tourner vers le futur, Elon trouvera finalement LA solution le soir du Nouvel An. Rentré tard du bureau, il se sert un verre de chablis vers 2h30 pour fêter la nouvelle année et discute avec l’un de ses meilleurs amis, une intelligence artificielle créée par son équipe d’esclaves-ingénieurs : « IA ma belle IA, à qui devrais-je confier la tête de Twitter ? » demande-t-il à Talk GPT : « Moi ». « Banco » s’exclame Elon Musk (une expression qu’il a gardé de ses années folles à écumer les PMU de Pretoria).

Ça vous paraît improbable ? On vous conseille de regarder la vidéo ci-dessous dans laquelle le fondateur d’Open Ai s’exprime.

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La création du « congé d’utilité » pour tous les salariés

Après un dégraissage massif et plutôt animé du côté de Twitter, Elon Musk s’est visiblement rendu compte qu’une paire d’ingénieurs peuvent suffire là où une entreprise classique en emploie une trentaine… Il suffit en fait de les faire dormir sur place, comme les ouvriers de la Gigafactory de Shangaï  par temps de Covid ! Il suffisait d’y penser. Bon, avouons tout de même que la majorité des entreprises de la Tech gèlent les embauches et licencient économiquement des milliers d’employés en cette fin d’année. Or ce phénomène devrait perdurer en 2023 et Tesla navigue actuellement au milieu des remous boursiers.

Et au moment de licencier des salariés, la grande question se résume souvent à qui mérite de partir ou non. En somme, qui est vraiment le plus utile à la bonne marche de l’entreprise. Et à ce petit jeu-là, M. Musk a toujours su y faire ! Une anecdote remontant à 2014 nous a prouvé toute l’humanité dont l’entrepreneur virtuose est capable. Après 12 ans de bons et loyaux services, son assistante de toujours Mary Beth Brown lui demande de reconsidérer son rôle et son salaire. Elle qui avait veillé au bon fonctionnement de Tesla et Space X dans l’ombre de son mentor durant toutes ces années, estimait avoir plus qu’un simple rôle de secrétaire et être en réalité une véritable cadre supérieure. Magnanime, Elon Musk lui donne alors 15 jours de congés pour lui permettre de réfléchir. A son retour, Madame Brown est licenciée… Notre cher PDG s’était en effet rendu compte qu’elle ne lui était finalement pas si indispensable. Voici notre prédiction :

En 2023, Elon Musk devrait probablement généraliser à toutes ses entreprises cette incroyable invention que les services RH du monde entier copieront par la suite : le « congé d’utilité ». Besoin de licencier économiquement ? Un salarié demande une augmentation ? Hop 2 semaines de congés tous frais payés. Si l’entreprise a continué de fonctionner pendant l’absence de ce dernier, c’est donc qu’il ne sert probablement à rien. Licencié sur le champ. De l’ingénierie sociale à la machette que ne renierait sans doute pas une IA dotée des meilleures intentions.

Après tout, les salariés servent-ils vraiment à quelque chose ? (Euh, ben oui...)

Elon Musk déménage en Corée du Sud

Avez-vous déjà entendu parler du droit du travail ? Si oui, vous voilà déjà plus avancé que l’homme le plus riche du monde en termes de respect des salariés et de prise en compte des conditions de travail. Elon Musk n’est en effet pas réputé pour la place qu’il accorde au bien-être de ses salariés… L’équilibre vie pro vie perso ? Il n’en a jamais entendu parler. Interdiction du télétravail, licenciements massifs, lits pour dormir sur site… Il n’hésite jamais à vanter les qualités humaines des ouvriers chinois à ses ingénieurs américains afin de les motiver à travailler un peu plus. Hélas, génie incompris, la majeure partie des salariés de Twitter n’ont pas accepté d’activer le « mode hardcore » qui leur avait été proposé par leur généreux patron. Ils avaient sans doute peur de finir comme les employés de Tesla, qui ont été invités à redoubler d’efforts pendant les fêtes, à se « mobiliser au cours des prochains jours et à [se] porter volontaire pour aider à la livraison » avant le 31 décembre afin de remplir les objectifs fixés par leur boss visionnaire (+50% de livraisons tous les ans). Et que dire de la presse, qui fait ses choux gras de ses méthodes de management soi-disant inhumaines. Heureusement, il existe un endroit dans le monde qui pourrait bien ressembler au paradis pour Elon… Voici notre prédiction :

A la mi-2023, tandis que les gros investisseurs lâchent Musk les uns après les autres et que le cours de Tesla s’effondre, ce dernier comprend enfin d’où vient le problème : ses salariés ne travaillent pas assez. « Et pourquoi se contenter de 40h par semaine ?! » s’exclame-t-il un soir en rentrant des bureaux de Twitter vers 4h30 du matin ? En lisant un article d’HelloWork, il a heureusement appris quelques jours auparavant que le président de la Corée du Sud venait de faire passer la durée légale de travail hebdomadaire à 120h par semaine. Une aubaine pour notre entrepreneur visionnaire qui part rencontrer son âme sœur asiatique dès le lendemain dans son prototype de Tesla volante ! En quelques jours, il obtient la nationalité coréenne, lance son groupe de K-pop et transfère toutes ses activités au pays du matin calme.

Dans un siècle, les livres d’Histoire évoqueront sans doute la romance laborieuse qui unit en l’an 2023 Yoon Seok-yeol, le président Sud-coréen, et Elon Musk. Alias le workcouple le plus productif (et le plus détesté) de l’histoire de l’humanité.

Crédits photo : Paopano/stock.adobe.com

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