Hugo, directeur de résidence seniors : « Chez DOMITYS, on ne vend pas des produits, mais des projets de vie »

Souvent confondu avec le métier de directeur d’Ehpad, celui de directeur de résidence services seniors s’en différencie pourtant sur de nombreux points. « Le poste n’est pas du tout le même. Les Ehpad sont des établissements médicalisés qui accompagnent la dépendance, tandis que dans les résidences seniors s’adressent à des personnes autonomes », souligne Hugo Thorel, directeur de deux résidences DOMITYS en Vendée.

D’infirmier à directeur de résidence seniors

Hugo Thorel est bien placé pour en témoigner, car il a exercé les deux postes. Infirmier de formation, le jeune homme a repris ses études pour effectuer un Master en gestion et management des structures médico-sociales et sanitaires. « Après ça, j’ai été directeur d’Ehpad en Mayenne dans plusieurs établissements, avant de rejoindre le groupe DOMITYS en 2022, en tant que directeur de résidence, à côté de Laval », raconte-t-il.

Souhaitant s’installer au bord de la mer, Hugo Thorel déménage sur la côte vendéenne en novembre 2023. Il prend la direction de la résidence La Rose-des-Vents à Saint-Gilles-Croix-de-Vie en novembre 2023, puis un an plus tard celle des Frégates aux Sables-d’Olonne. Le groupe DOMITYS, qui compte plus de 190 résidences en France et à l’étranger, permet à ses collaborateurs d’évoluer et de changer d’affectation facilement. « La mobilité interne est une force de l’entreprise », souligne Hugo Thorel.

Un management bienveillant

En tant que directeur de résidence, son rôle consiste « à assurer la bonne tenue financière » des établissements qu’il dirige, mais également à « coordonner leurs différents services » (restauration, ménage, accueil, animation, direction et maintenance). « Car de nombreux métiers interagissent au sein des résidences seniors », fait-il remarquer.

Son poste présente donc une forte dimension managériale, puisqu’il gère une vingtaine de collaborateurs par résidence, tout en étant épaulé par des chefs de service, qui pratiquent du management de proximité. Hugo veille à leur montée en compétences, leur qualité de vie au travail, leur équilibre vie pro vie perso. « Je les accompagne aussi dans leurs évolutions, notamment par le biais de la formation », rapporte-t-il. Hugo connaît particulièrement bien le sujet, car lui-même a été formateur occasionnel sur les pathologies des seniors, en arrivant chez DOMITYS. Dans sa pratique du management, il s’efforce d’être « au maximum dans la pédagogie, la bienveillance, la transparence et la communication ». D’après lui, « il est essentiel que l’équipe travaillent dans de bonnes conditions, car les résidents et les prestataires ressentent cet état d’esprit général ».

Hugo est également garant de la mise en œuvre des processus qualité du groupe. « C’est le fer de lance de l’expérience client Domitys et j’y crois beaucoup », reconnaît-il. In fine, le but étant « d’offrir une prestation la plus qualitative possible aux résidents ».

« Ce qui est important, c’est d’être reconnu comme un acteur incontournable sur nos bassins d’activité »

Le directeur assure également la promotion des résidences « Ce qui est important, c’est de s’insérer comme un acteur incontournable sur nos bassins d’activité. Cela passe par des relations privilégiées avec les commerçants, les institutionnels, les associations, les assistantes sociales et les hôpitaux alentours », explique-t-il. Des conventions de partenariats naissent parfois de ces relations, et contribuent à faire rayonner les résidences La Rose-des-Vents et Les Frégates.

Si la dimension commerciale est une partie conséquente du poste, son approche diffère de beaucoup d’entreprises. « On ne vend pas des produits mais des projets de vie », insiste Hugo. La renommée des résidences passe par l’hospitalité de l’ensemble du personnel, par la qualité des prestations, mais aussi par les portes-ouvertes et événements divers organisés « Dans l’année, nous avons des soirées à thèmes, des apéritifs, et spectacles humoristiques de prévus. Ces animations sont appréciées des résidents et permettent aux personnes de l’extérieur de venir visiter la résidence », poursuit-il.

Un métier polyvalent, où il faut avoir « le goût du challenge »

En résumé, son travail requiert une grande polyvalence, « il faut aimer toucher à tout », avoue-t-il. Mais c’est aussi ce qu’il aime, tout comme le « goût du challenge » que nécessite son poste. « C’est un métier dense, il faut être passionné pour l’exercer et c’est mon cas ! Je suis également convaincu par ce que nous proposons et je pense que c’est la clef ».

Ce qui lui plaît le plus dans son métier ? « C’est sans doute le fait d’impulser de nouveaux projets », songe-t-il. Le dernier exemple en date ? « En 2024, nous avons mis en place des thés dansants dans des lieux emblématiques. L’idée, c’est d’organiser un événement extérieur afin que les profits soient reversés à une association locale ». Les résidents y sont conviés, tout comme leurs proches et la fête est ouverte au plus grand nombre, ce qui, là encore, permet de faire connaître la résidence aux personnes âgées de la région.

« Même si l’on est dans un cadre professionnel, on finit toujours par s’attacher aux résidents »

Hugo apprécie aussi le contact, une dimension particulièrement importante dans son métier. Et cela, tant avec les résidents, qu’avec ses équipes. « Même si l’on est dans un cadre professionnel, on finit toujours par s’attacher aux résidents que l’on côtoie, car on occupe une grande partie de leur quotidien et inversement »,abonde Hugo. Souvent, ces derniers remercient les équipes et font part de leur reconnaissance. Certaines paroles, ou souvenirs sont plus marquants que d’autres. « Pour la Saint-Valentin, un couple qui s’était rencontré dans l’enceinte de la résidence (deux veufs) a célébré son amour, à travers un mariage fictif. Nous avons filmé quelques scènes et j’étais là pour les rassurer devant la caméra, c’était très touchant. »

C’est aussi en cela que les résidences se distinguent des Ehpad. Les établissements dont Hugo a la charge s’apparentent plus à des lieux de vie, où de nombreuses activités se partagent : « C’est un peu le Club Med des personnes âgées, ou comme une copropriété mais avec plus de loisirs », simplifie-t-il. Néanmoins, il arrive forcément que certaines personnes âgées aient besoin de soins, ou d’un suivi médical. « Dans ce cas, on peut les accompagner dans la recherche d’un médecin traitant, ou d’aide à domicile, mais de notre côté, nous ne prodiguons aucun soin, nous n’avons pas ces compétences en interne », affirme Hugo. Ce qui, dans la gestion du lieu, est complètement différent. En fait, « on est facilitateur du bien-vieillir », conclut-il, en invitant les candidats à postuler chez DOMITYS.