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Démission : 7 raisons de partir en bons termes avec votre employeur et vos anciens collègues

Par Hugo Diverres • Publié le

« On s’est aimé comme on se quitte »

Démission : 7 raisons de partir en bons termes avec votre employeur et vos anciens collègues
Ne jamais insulter l'avenir... © Mladen/stock.adobe.com

Pourquoi c’est important de partir en bons termes ? On ne voit pas toujours l’intérêt sur le moment lorsque la fin d’une aventure professionnelle tourne au vinaigre. Pourtant, serrer les dents et faire bonne figure dans la dernière ligne droite peut parfois s’avérer bénéfique pour la suite. Voici les sept bonnes raisons de partir en bons termes quand on démissionne !

Maintenir une bonne réputation professionnelle

Vous ne savez pas forcément avec qui déjeune votre ancien manager tous les dimanches, ni avec qui votre DRH passe ses vacances… En clair, votre ancien employeur peut avoir un impact sur votre réputation professionnelle, de façon positive ou négative.

Partir en bons termes permet donc de limiter les effets indésirables sur votre réputation. C’est encore plus vrai dans des zones géographiques ou dans certains secteurs dans lesquels tout le monde se connait plus ou moins.

Ne pas se fermer la porte à de futures opportunités

On parle ici d’une forme de réseautage ! En restant en bons termes avec vos anciens collègues, vous les gardez dans votre réseau professionnel. Cela pourrait vous offrir de futures opportunités par le biais de leurs recommandations. Peut-être pas dès demain, mais un jour, qui sait…

 

Garder la possibilité d’un retour ou d’une collaboration

Et si votre démission n’était pas un adieu mais un au revoir ? Cela vous paraît peut-être incongru aujourd’hui mais les salariés boomerang (le nom de ceux qui reviennent dans leur entreprise après en être partis) sont de plus en plus nombreux. Et les entreprises les accueillent souvent à bras ouvert ! Si tenté que la précédente relation se soit bien terminée… Sans parler des missions de freelance ou d’éventuels partenariats.

Pensez-y et n’insultez pas l’avenir.

Obtenir des recommandations ou de bonnes références professionnelles

Maintenant que vous êtes partis, vous allez peut-être avoir besoin d’une lettre de recommandation pour postuler ailleurs. Un potentiel employeur pourrait aussi faire une prise de référence auprès de l’ancien. Dans ce genre de cas, démissionner avec fracas vous aura donc mis des bâtons dans les roues. Rien d’insurmontable, heureusement. Mais pas de quoi vous faciliter la tâche !

S’éviter des répercussions juridiques inattendues

Quelqu’un en colère ou qui éprouve du ressentiment envers une autre personne peut chercher à lui nuire. Malheureusement, un ancien employeur peut parfois être tenté d’agir de même – si vous êtes vraiment allé trop loin, cela va sans dire. On ne pense pas toujours à relire toutes les clauses de son contrat lorsqu’on claque la porte (oh non, la clause de non-concurrence ultra restrictive). On ne s’imagine pas non plus le pouvoir de nuisance sur le plan juridique d’un ancien employeur excédé. Le cas est rare mais inutile de tenter le diable…

Faciliter la transition à ceux qui restent

Vous partez peut-être en colère à cause d’un problème d’organisation, de communication, de votre salaire trop bas ou d’un manager problématique… Ok, on comprend. Mais vos collègues ? Les autres membres de l’équipe avec qui vous avez passé de si bons moments ? Pensez à eux !

… ou pas. Toujours est-il qu’un départ préparé et en bons termes facilite toujours la transition et permet à votre équipe et votre remplaçant d’assurer la continuité des projets et des tâches. A vous de voir.

Quid de votre moral et de votre bien-être personnel ?

C’est le dernier point mais peut-être l’un des plus importants ! Sans faire de comparaisons malvenues, on sait tous à quel point la fin d’une relation peut être douloureuse. Si on ajoute à cela un conflit, du stress et toutes les émotions négatives associées à une rupture en mauvais termes (oui, oui, on parle toujours de quitter une entreprise là), votre moral et votre bien-être personnel risquent d’en prendre un sacré coup. Ne sous-estimez pas l’impact psychologique d’une démission en mauvais termes.

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