5 conseils d’une recruteuse pour décrocher une alternance chez Volvo Group

Envie d’évoluer dans un environnement international et multiculturel ? Le groupe Volvo recherche des profils comme le vôtre dans des domaines variés : logistique, production, IT, achats, marketing, communication, RH, finance, qualité, projets, etc.

« Nous allons publier de plus en plus d’offres d’alternance d’ici l’été, annonce Marion Plantier, chargée de recrutement Campus. N’hésitez pas à créer un compte sur notre site carrières pour suivre vos candidatures. Et à postuler dès qu’une offre vous intéresse car chacune d’entre elles est gérée par un manager différent. » Vous serez dans tous les cas informé de la suite du process. « Si l’offre est toujours en ligne, cela signifie que le poste est encore ouvert. Nous la fermons dès qu’il est pourvu et tous les candidats qui ont postulé reçoivent systématiquement une réponse. »

Vous préfériez qu’elle soit positive ? Marion vous aide à mettre les chances de votre côté lors du process de recrutement. Certains conseils pourraient bien vous surprendre !

Participer à des forums de recrutement

« Commencez par visiter les forums et salons de recrutement de votre région, préconise Marion. Cela vous permettra de prendre la température du marché, mais aussi d’échanger en face-à-face avec des recruteurs ou des managers. » Sans vous mettre la pression pour autant ! « L’ambiance est plus détendue qu’en entretien. On prend le temps de discuter avec les étudiants qui viennent à notre rencontre, de répondre à leurs questions. » L’une des plus fréquentes concerne l’activité de l’entreprise. « Beaucoup associent Volvo Group aux voitures, alors que nous sommes spécialisés dans les véhicules industriels. »

Cette prise de contact jouera en votre faveur pour la suite. « On repère souvent de petites pépites sur les salons », confirme Marion. Une autre bonne raison de faire le déplacement !

« Volvo Group participe à une quinzaine de forums par an, principalement en Auvergne-Rhône-Alpes car notre siège est basé à Lyon », précise la chargée de recrutement.

Être actif sur les réseaux pros

« Quand on cherche une alternance, il faut impérativement se rendre visible sur LinkedIn et sur les jobboards comme Hellowork. » Votre profil doit être le plus complet possible : parcours scolaire, compétences acquises, hobbies… A l’inverse de vos réseaux sociaux privés qui doivent, comme leur nom l’indique, rester confidentiels !

Une fois votre CV en ligne au point, ne restez pas inactif : « N’hésitez pas à fouiller un peu pour avoir des informations sur l’entreprise visée avant de postuler. La nôtre communique beaucoup sur les réseaux et publie de nouvelles offres très régulièrement », souligne-t-elle. Le site du groupe est aussi riche en enseignements. « Votre futur manager sera ravi de constater que vous êtes au courant de nos dernières actualités ou innovations ! »

Anticiper les appels des recruteurs

Vous n’avez jamais personnalisé votre message de répondeur ? Les recruteurs apprécieront que vous y consacriez quelques minutes. « Bonjour, vous êtes bien sur le portable de XX, je ne suis pas disponible pour le moment mais n’hésitez pas à laisser un message… »  Moins impersonnel qu’un répondeur automatique, ce type de message est aussi plus rassurant pour l’entreprise. « On sera sûr d’avoir contacté le bon candidat ! »

Autre conseil auquel vous n’avez peut-être pas pensé : « Si vous avez envoyé des candidatures à plusieurs entreprises, laissez sonner quand un numéro inconnu vous appelle ! Une entreprise qui contacte un candidat laissera toujours un message vocal en rappelant l’intitulé du poste en question. » Après en avoir pris connaissance, vous n’aurez qu’à retrouver l’offre correspondante pour vous préparer – ce qui devrait être rapide si vous avez reporté la liste de vos candidatures dans un tableau de suivi. « S’il vaut mieux rappeler sans tarder, vous devez le faire dans de bonnes conditions. » La première impression est souvent la bonne, surtout dans le recrutement !

Preuve en est : « Je viens d’échanger avec une collègue manager qui recrute des étudiants pour notre graduate program. Elle venait d’écarter une poignée de candidats de sa short-list à cause d’un mauvais contact lors de l’entretien téléphonique. » D’où l’importance de se montrer enthousiaste, curieux et ouvert à l’échange lors de l’appel. « Mais sans surjouer pour autant », tempère Marion.

Être ouvert à l’international

Parler anglais est essentiel pour travailler dans un groupe de l’envergure de Volvo. « C’est la langue n°1 chez nous. A la lecture d’un CV, on regarde tout de suite le niveau de maîtrise de l’étudiant. » Le groupe accueille des alternants à partir du niveau B2 (avancé, selon le cadre européen de référence). Même si l’exigence peut être plus haute selon les départements. « Il est par exemple nécessaire d’avoir au moins le niveau C1 pour travailler aux achats car tous les échanges sont en anglais. »

La question se pose aussi dans le cas inverse. « Certains étudiants étrangers nous demandent s’il est impératif de parler français pour travailler chez nous. Encore une fois, tout dépend des départements car côté usine, les collaborateurs parlent majoritairement français. L’idéal est d’arriver à se faire comprendre peu importe la langue. »

Au-delà de ces compétences linguistiques, les recruteurs recherchent des personnes dotées d’un mindset (état d’esprit) international. Pour le repérer, Marion et ses collègues s’intéressent aux études, hobbies et voyages détaillés sur le CV. Mais aussi à votre vie associative ou projets de groupe car « il faut être ouvert à l’échange et au travail d’équipe pour travailler chez Volvo Group ».

Pas besoin d’avoir un parcours long comme le bras pour démontrer ces qualités. « On est plus focalisé sur les soft skills que sur les compétences ou l’expérience quand on recrute un alternant », rassure Marion.

Préparer l’entretien d’embauche

« Pouvez-vous vous présenter ? » C’est souvent la première question qu’on vous posera en entretien. Et il vaut mieux vous y préparer ! « Pensez à structurer votre présentation car si elle part dans tous les sens, votre interlocuteur ne sera pas dans les meilleures dispositions pour la suite. »

Pour ne pas perdre le fil, veillez à rester chronologique et concis. « Les candidats ont souvent tendance à entrer trop dans le détail de leurs missions. Or les questions viendront après ! » Pour bien y répondre, Marion vous conseille de donner des exemples concrets et, si possible, de les illustrer par des chiffres.

A noter que chez Volvo Group, il n’y a pas systématiquement d’entretien RH pour une alternance. « C’est souvent le manager qui gère le recrutement en direct. »

BONUS. La question à poser en entretien

Vous ne savez pas quelle question poser à votre futur manager ? En voici une qui fait mouche à chaque fois, selon Marion : quelle est votre journée-type ? « C’est une question assez large qui vous aidera à mieux vous projeter dans le poste. Si elle a déjà été abordée, vous pouvez questionner votre interlocuteur sur l’environnement de travail, l’équipe, les objectifs ou l’accompagnement. » Si vous avez pour objectif de convaincre l’entreprise de vous embaucher, l’inverse est tout aussi vrai !