Élodie, auxiliaire de vie : « Quand j’arrive, certains bénéficiaires n’ont pas le moral, quand je repars ils ont le sourire ! »
Focus sur les métiers d’auxiliaire de vie et d’aide-ménagère et leurs différences, à travers les témoignages croisés de Noémie et Élodie, collaboratrices de Domaliance.

Leader des services à la personne, le groupe A2micile compte 330 agences réparties entre ses deux marques Azaé et Domaliance. Le réseau emploie plus de 15 000 salariés, qui exercent principalement deux métiers phares : celui d’auxiliaire de vie et celui d’aide-ménagère.
Quelles différences et quelles similitudes régissent ces deux professions ? Nous nous sommes penchés sur la question, à l’occasion de la journée nationale des aides à domicile, qui se tient ce lundi 17 mars. Noémie aide-ménagère et Élodie, auxiliaire de vie, livrent leurs témoignages.
Des reconversions réussies vers les services à la personne
Si leurs parcours sont différents, aucune des deux n’était prédestinée à exercer un métier lié à l’aide à la personne. « De mon côté, j’ai effectué un CAP Vente en alimentaire, avant de travailler en boulangerie et en grande surface », retrace Noémie. À l’arrivée de ses enfants, les horaires de cette activité ne lui correspondaient plus : « J’ai trouvé cet emploi d’aide-ménagère, qui me permettait de composer mon planning comme je le souhaitais. »
Noémie a été recrutée chez Domaliance en décembre 2023. « J’ai passé mon entretien et un mois après j’étais embauchée », se souvient-elle. Si son manque d’expérience n’a pas été un frein à l’embauche, la jeune femme a tout de même été accompagnée les premières semaines par une tutrice, une aide-ménagère plus expérimentée, pour se familiariser au poste.

Élodie, quant à elle, a commencé sa carrière dans la vente en prêt-à-porter. Or après l’obtention de son diplôme, elle peinait à trouver du travail dans ce secteur. « Je me suis donc reconvertie dans l’aide à la personne. Au début, je n’y connaissais rien, donc je ne faisais que du ménage. Puis, mon ancien employeur m’a formée à l’aide à la toilette, et ça fait 17 ans que je fais ce métier », raconte-t-elle satisfaite de son parcours.
Au départ, Élodie exerçait son emploi sans certification. À son arrivée chez Domaliance, en 2020, l’entreprise lui a fait passer un diplôme d’auxiliaire de vie. Une habilitation qui lui permet aujourd’hui une reconnaissance de la profession et une plus grande aisance dans sa pratique.
La mission principale de Noémie ? Le ménage chez les particuliers
Désormais, les missions de Noémie s’articulent essentiellement autour du ménage chez des particuliers. Elle nettoie les sols, les sanitaires, la cuisine ou les vitres et entretient le linge. « Dans une journée classique, j’ai trois maisons à faire et je reste deux à trois heures sur place », calcule-t-elle.
Noémie se rend régulièrement dans les mêmes logements. « Il m’arrive d’avoir des clients ponctuels, ou de remplacer une collègue malade ou en vacances, mais la plupart du temps, j’ai mes habitués ». Ces derniers sont âgés de 30 à 96 ans et dans l’ensemble - contrairement à ce que l’on pourrait croire - la proportion de jeunes est plus importante. « Les bénéficiaires peuvent être présents, surtout quand ce sont des personnes âgées, mais souvent ils ne sont pas là quand je passe », précise-t-elle.
Celle d’Elodie ? « Je les assiste au quotidien ! »
Elodie, quant à elle, est très rarement seule puisque sa mission première, en tant qu’auxiliaire de vie, est d’accompagner des personnes fragiles. Son travail consiste à assurer leur accompagnement, psychologique, éducatif et récréatif. « Je les assiste au quotidien. Je fais les levers-couchers, le ménage, je prépare les repas, mais je les aide également à faire leur toilette, leur douche », résume-t-elle, avant de spécifier en souriant « je prends du temps pour le shampoing, car ils aiment bien les massages crâniens ». Il lui arrive aussi de simplement partager un moment convivial avec le bénéficiaire, « autour d’un jeu de société par exemple. »
Comme Noémie, son intervention dure entre deux et trois heures. En revanche, contrairement à sa consœur, Elodie s’adresse majoritairement à des personnages âgés, qui ne sont plus totalement autonomes.
« Pour certains, nous sommes la seule visite de la semaine »
Ce qu’Élodie aime dans son métier ? « Le contact humain, le fait de leur apporter du réconfort, de les aider », répond-elle sans hésiter. « Parfois, quand j’arrive, certains bénéficiaires n’ont pas le moral, mais quand je repars ils ont le sourire ! Ça, ça me fait vraiment plaisir », reconnaît-elle. Le passage de l’auxiliaire de vie est particulièrement apprécié et attendu, d’autant que « pour certains, c’est la seule visite de la semaine », complète Noémie.
Cette dernière apprécie également son métier d’aide-ménagère : « Du point de vue de l’équilibre vie pro vie perso, ce travail est confortable. Il me permet d’aller chercher mes enfants à l’école car je termine à 16h ». Quant au travail en lui-même, elle le trouve gratifiant : « On se sent utile ! » Et peu monotone : « Ça me plaît, car je change d’endroit toutes les deux heures, je bouge, je ne reste pas assise à mon bureau toute la journée. Il n'y a pas vraiment de routine dans ce métier », souligne-t-elle.
« Il faut être organisé, généreux, jovial et souriant pour réussir dans ce secteur »
Pour l’une des professions comme pour l’autre, l’empathie est de mise. « Si la personne ne peut pas aller chercher sa poubelle, il faut avoir l'instinct de se dire : je vais le faire sans qu'elle me demande », illustre Noémie. Son travail d’aide-ménagère nécessite évidemment d’être appliquée et consciencieuse. « De toute façon, si on ne l’est pas, on nous le dit rapidement », plaisante-t-elle.
Le métier d’auxiliaire de vie, quant à lui, requiert « d’être serviable, d’aimer profondément le contact, d’être bienveillant et toujours de bonne humeur », affirme Élodie.
Quelle que soit la profession visée, « il faut être jovial, souriant, généreux et organisé pour réussir dans ce secteur », avance Noémie, invitant tous les candidats intéressés par leurs témoignages à postuler, car « les opportunités sont nombreuses ». En effet, la filière souffre d’un manque de personnel, alors que les besoins seront de plus en plus conséquents avec le vieillissement de la population.


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