Après l’alternance : « Si on m’avait dit que je deviendrais conducteur de travaux chez Serpe, je n’y aurais pas cru »
Le leader de l’élagage mise plus que jamais sur l’alternance pour recruter ses futurs talents. Avec l’objectif de les faire ensuite évoluer en interne.

Leader de l’élagage et 4ème acteur du paysage en France, le groupe Serpe, recrute, chaque année, de nouveaux professionnels de la taille des branches et des haies. Si l’idée d’être perché à plusieurs mètres de hauteur pour entretenir les arbres vous plaît, ce métier est peut-être pour vous !
Mais avant de toucher du doigt les plus gros chantiers, un apprentissage s’impose. Pour ce faire, la voie royale reste l’alternance. Ce n’est pas Guilhem Biau ou Pierre-Henri Vigne qui diront le contraire. Tous deux ont intégré l’entreprise Serpe, dans le cadre d’un apprentissage, et ont évolué en interne, jusqu’à devenir conducteur de travaux pour le premier et assistant conducteur de travaux pour le second.
« Pour des métiers manuels, l’alternance est la meilleure option »
Pierre-Henri a rejoint Serpe en 2019, en tant qu’ouvrier forestier polyvalent, avant de suivre une formation d’arboriste-élagueur en alternance. Il estime que cette dernière lui a apporté de « la rigueur » dans la maîtrise des techniques et de l’entretien de son matériel. Cette expérience lui a aussi enseigné « l’esprit d’équipe », « la cohésion », et plus généralement « la réalité du monde du travail » : « Sur des métiers manuels, comme les nôtres, l’alternance est la meilleure option. On découvre la théorie à l'école et on la met en pratique en entreprise. L’apprentissage s’effectue surtout sur terrain ! ».

Guilhem Biau est du même avis. Ce dernier considère d’ailleurs que « la différence est flagrante entre quelqu’un qui est passé par l’alternance et quelqu’un qui n’en a pas fait ». Arrivé en 2012 en tant que grimpeur-élagueur, il a été embauché en CDI à l’issue de son année d’alternance. « C’était mon premier job », précise-t-il. Puis, il a gravi les échelons au sein de l’entreprise, passant chef d’équipe en 2015, puis assistant conducteur travaux, jusqu’à devenir conducteur de travaux en 2023, profession qu’il occupe aujourd’hui. Son alternance commence à dater, mais il assure « n’avoir que de bons souvenirs de cette expérience ».
« J’avais une super relation avec mon tuteur »
Si Guilhem garde d’aussi bons souvenirs de cette année d'apprentissage, c’est avant tout car il a bénéficié d’un tutorat d’exception. « J’avais une super relation avec mon tuteur, il m’a énormément appris ».

Pierre-Henri a eu l’occasion, durant son apprentissage, de travailler avec différents chefs d’équipe dans plusieurs agences, cela lui a permis d’apprendre différentes méthodes et d’être confronté à diverses organisations de travail. D’après lui, ces enseignements multiples, l’ont vraiment aidé à « définir sa propre méthode », même si des heures de travail ont été nécessaires avant qu’elle soit rodée. « C’est vrai qu’au début, on ne fait pas les tâches les plus faciles, mais elles nous forgent. Et à force de les pratiquer, elles se transforment en automatismes », assure-t-il.
Un centre de formation dédié
Pierre-Henri s’occupait au départ, de l’entretien des espaces verts, de la taille des haies et du débroussaillage. Sa formation d’élagueur lui a permis d’accéder à d’autres missions plus diversifiées : « Ce qui me plaît dans ce métier, c’est la polyvalence. Un jour, on va faire un chantier chez un particulier. Le lendemain, on se rend dans un domaine, ou on emprunte une barque pour aller débroussailler des ouvrages d'art (type viaduc) », énumère le jeune homme.

Pour continuer à parfaire sa pratique, Pierre-Henri a suivi des formations, « sur l’usage des nacelles et des tracteurs agricoles » notamment. D’après lui, Serpe accorde une importance particulière à la formation et à la sécurité des salariés. En effet, depuis 2022, l’entreprise dispose de son propre centre de formation dans le sud de la France. Il permet à la fois aux salariés d’acquérir des compétences spécifiques, telles que la conduite d’engins de chantier, mais s’adresse aussi aux candidats venus d’ailleurs, qui s’intéressent aux métiers du paysage.
L’alternance : un tremplin vers une évolution de carrière
Si l’alternance est autant encouragée chez Serpe, c’est qu’elle offre des opportunités d’évolution de carrière à long terme. « C’est un formidable tremplin », assure Pierre-Henri. D’après lui, la possibilité d’évoluer est décuplée lorsque « l’on est passé par la case alternance ». Guilhem et Pierre-Henri en sont les meilleurs exemples. Ils ont troqué leur élagueuse pour un ordinateur. En tant que conducteur de travaux et assistant conducteur de travaux, leurs missions consistent désormais à « effectuer des suivis et visites de chantiers, des prises de contact avec les clients, et des contrôles de sécurité ».
Pierre-Henri passe désormais la majeure partie de son temps dans un bureau, mais il continue de prêter main forte à ses collègues. « J'accompagne souvent les équipes sur le terrain. Dès qu'il y a besoin de donner un coup de main, j'y vais avec plaisir car l’opérationnel me manque un peu », concède-t-il.
Guilhem insiste, quant à lui, sur l’accessibilité de cette mobilité interne : « Si on m’avait dit en arrivant en alternance que je deviendrais conducteur de travaux je n’y aurais pas cru, même si j’en avais envie. »
« L’alternance m’a permis de mieux comprendre les besoins des clients et les contraintes »
Les deux élagueurs de formation, considèrent que l’alternance et les enseignements qui en ont découlé, facilitent leurs missions quotidiennes. « Elle m’a permis de mieux comprendre les besoins des clients et les contraintes que l’on peut rencontrer sur un chantier », explique Guilhem. D’après eux, l’exemple le plus notable est celui du chiffrage (création de devis) : « Grâce à notre expérience terrain, notre connaissance des machines et des arbres, on parvient à trouver un prix global plus justifié que quelqu’un qui n’a jamais fait de terrain », complète Pierre-Henri.
Selon lui, le bénéfice de son alternance se révèle aussi dans la connaissance des arbres : « Chaque essence va réagir différemment au poids dans nos ancrages. Certains arbres sont plus résistants que d’autres. C'est important de le savoir pour la sécurité », explique Pierre-Henri. Cette leçon est, encore une fois, tirée de son alternance : « J’avais un listing d'arbres à apprendre par cœur. Aujourd’hui, ça me permet de ne pas passer pour un imbécile lorsque j’arrive devant le client », plaisante-t-il.
Fiers de leurs parcours respectifs, ils avouent, tous les deux, avoir travaillé dur pour en arriver-là, mais sont « reconnaissants » de la chance que Serpe leur a offerte. « C’est une entreprise qui fait confiance à ses salariés », conclut Pierre-Henri, encourageant les candidats à suivre la même voie.


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