Chercheur - Chercheuse en Biologie H/F CNRS

Détail du poste

Au cours de la métamorphose les ailes de la Drosophile connaissent une expansion de surface d'environ cinq fois. Le tissu de l'aile est composé de deux couches cellulaires dont les cellules ne se divisent plus et qui sont reliées par une matrice extracellulaire basale. Ce tissu s'étend dans les limites spatiales d'un sac cuticulaire qui forme une enveloppe. Afin de répondre à cette exigence d'expansion de surface dans cet état de restriction spatiale, l'aile se replie tout en s'assurant que les deux couches cellulaires s'étendent de manière synchronisée pour permettre une conformation plate à la fin du développement. Nous cherchons à comprendre comment ces deux couches cellulaires coordonnent leur croissance tout en devant se replier. En outre, nous nous intéressons au rôle des caractéristiques intrinsèques aux tissus qui permettent un pliage robuste, comme les veines qui s'étendent longitudinalement. Nous recherchons un théoricien motivé pour assurer l'interface avec le travail expérimental sur le modèle de repliement et les déformations mécaniques qui se produisent pendant la croissance.
Activités
Le/la postdoctorant/e construira des modèles quantitatifs sur la croissance et la déformation des tissus biologiques qui se développent sous confinement spatial, à savoir le modèle de pliage de l'aile de la Drosophile pendant la métamorphose. En outre, Le/la postdoctorant/e développera des approches quantitatives pour récapituler la dynamique de l'expansion et du pliage des deux couches cellulaires. Le/la postdoctorant/e collaborera avec des biophysiciens expérimentaux pour affiner notre compréhension des acteurs clés impliqués dans le modèle de pliage
Compétences
Le/la postdoctorant/e doit posséder une solide expérience quantitative, de préférence dans le domaine des déformations des matériaux viscoélastiques. Le/la postdoctorant/e doit également être capable de générer des simulations, en particulier en utilisant la méthode des éléments finis. Bien que Le/la postdoctorant/e ne soit pas censé/e avoir travaillé avec des biologistes expérimentaux dans le passé, nous aimerions qu'il/elle communique volontiers entre différentes disciplines scientifiques.
Contexte de travail

Le laboratoire étant composé de plusieurs nationalités, la pratique de la langue anglaise est indispensable.

L'IBDM situé sur le Campus de Luminy, comprend environ 220 personnes titulaires Chercheurs, Enseignants-Chercheurs, Ingénieurs et Techniciens et non permanents CDD, Post doc, Doctorants, stagiaires répartis sur 21 équipes de recherches et 11 plateaux techniques et services.
L'IBDM est une unité mixte de recherche sous une tutelle du CNRS et de l'AMU, qui explore le domaine de la Biologie du développement et des pathologies qui y sont associées.
L'activité s'exercera au sein de l'équipe de Thomas LECUIT.
Le laboratoire étant composé de plusieurs nationalités, la pratique de la langue anglaise est indispensable.

Contraintes et risques

Aucun
Le/la candidate doit parler couramment anglais et avoir une formation en physique théorique.